Être voyant et /ou médium en 2024.

De tous temps, des individus ont été capables de deviner l' avenir, de faire des prophéties, d'avoir la vision d 'un évènement futur, d' une catastrophe ou d'évènements bénéfiques, ceci sous différentes formes.Les personnes qui lisent ces articles et s' intéressent à ces sujets savent déjà à quoi s' en tenir. Dans l' inconscient collectif ces personnes étaient et sont encore une énigme et même une crainte, un peu moins aujourd'hui.

Nous sommes en 2023, la situation sanitaire change la donne , mais la base reste la même, il y a enfin ! une lueur positive après deux ans de galère , les voyants sont toujours utiles. Après 12 ans d'exercice professionnel je peux faire le bilan et me dire que les voyants sont utiles et ont une place dans la société d 'aujourd'hui , comme celle d 'hier,

L'être humain est faible, sensible, comme un enfant, il a un besoin perpétuel d'être rassuré, le curé jouait un rôle important pour l’équilibre des familles, et le médecin lui aussi jouait un rôle capital, que nous reste t' il pour trouver un sens à notre vie quant elle bascule ? le voyant ? qui va enfin nous écouter , nous rassurer sur notre avenir incertain.

De nombreux cabinets travaillent 24h sur 24 ,7 jours sur 7, c 'est parfois pour un consultant la seule solution pour ne pas sombrer, je critique cependant certaines méthodes ruineuses mettant des personnes en difficultés. Les médias s’en mêlent et commencent à avertir les personnes des risques de ces pratiques.

Renseignez vous : un bon voyant a des clients, le bouche à oreille se fait, et c’est cela qui vous renseignera le mieux sur son honnêteté et ses capacités.

Rappelez vous toujours, que si les grandes lignes sont écrites, vous avez votre libre- arbitre, votre avenir dépends aussi de VOUS .

Vous pouvez me consulter, je ferai le maximum pour vous aider

Chris
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mardi 26 juin 2012

MALADIE MENTALE OU ?

Des histoires de fou ?

« C’est une histoire de fou ! ». Ce peut être le premier réflexe que l’on a en entendant le récit d’une expérience inexplicable. Le Manuel clinique s’attaque de front à cette habitude, parfois inconsciente, qui nous enferme dans une vision souvent déformée de ces expériences. Rêves prémonitoires, 6e sens, messages reçus spontanément de personnes décédées, expériences de mort imminente, récit de sortie hors du corps... On le constate, ces expériences ne sont pas nécessairement des événements rares. Alors, s’agit-il d’histoires de fou ?
Cette femme nous écrit pour nous dire qu’elle perçoit ce que les gens autour d’elle pensent : « J'étais en permanence assaillie de "visions" sur leur vie, dès qu'une personne arrivait. Un peu comme un récepteur, je n'arrivais jamais à juguler ce flot d'informations qui ne cessait que lorsque j'étais seule. Un autre court témoignage, choisis parmi de nombreux autres : Vers l’âge de 8 ans, j’ai commencé à voir les personnes qui allaient mourir dans le village où j’habitais. Je les voyais la nuit, pendant mon sommeil et cela continu encore aujourd’hui. J’arrive à ressentir ce que pense une personne, et parfois ce qu’elle a vécu. Et croyez-moi, ce n’est pas simple à vivre. »

Lorsque l’on tente de déterminer si une personne souffre de maladie mentale, deux critères sont en général utilisés : la personne est-elle capable de fonctionner « normalement » ? Peut-elle prendre soin d’elle-même ? De sa famille ? Son comportement semble-t-il « normal » ? Ce deuxième point, la normalité, peut créer une confusion avec le phénomène des expériences extraordinaires. Précisément parce que ces expériences sont considérées comme « extra-ordinaires », c’est-à-dire en dehors de l’ordinaire, les individus qui les vivent ne seront pas spontanément considérés comme normaux.

Le Manuel clinique des expériences extraordinaires propose de répondre à cette question avec méthode, rigueur, et une certaine prise de distance. Le fait que ces expériences ne soient pas considérées comme possibles ne doit pas conduire à voir en elles des symptômes de désordres mentaux. Dans le même temps, une écoute ouverte et respectueuse de la personne ne veut pas dire adhésion sans recul au récit qui est fait. Le deuxième chapitre du Manuel intitulé « psychopathologie » examine cette question : comment dissocier le pathologique du non pathologique, au-delà du récit de l’expérience elle-même. Dans ce Manuel, nous présentons un certain nombre de critères permettant de faire la part des choses entre les expériences qui pourraient survenir sur un terrain pathologique et celles survenant hors de tout désordre mental. Nous y donnons la parole à des professionnels de santé qui ont développé des outils d’évaluation non plus seulement axés sur la "normalité" de l’expérience elle-même. Nous montrons ainsi qu’il est possible de dépasser les jugements superficiels, et de procéder à une évaluation soigneuse, à la fois plus subtile et rigoureuse. Ce faisant, nous sommes amené à découvrir comment ces expériences peuvent être vécues par des gens mentalement sains.

L'INREES vous invite ainsi à découvrir l'ensemble de ce projet le jeudi 1er Octobre lors d'une conférence exceptionnelle. Vous retrouverez certains auteurs, éminents scientifiques, psychothérapeutes, psychanalystes, psychologues ou psychiatres, qui présenteront le fruit de leurs recherches et de leur expérience clinique. Un Manuel clinique pour porter un autre regard sur l’extraordinaire.
Manuel clinique des expériences extraordinaires, Stéphane Allix, Paul Bernstein, Evelyn Elsaesser-Valarino, Djohar Si Ahmed, Erik Pigani, Isabelle de Kochko, Olivier Chambon
Dunod - InterEditions (Octobre 2009 ; 411 pages)

Source/ inrees

samedi 28 avril 2012

L'INTELLIGENCE INTUITIVE:


la liberté au cœur de nos systèmes

Nous aimerions tous savoir utiliser notre intuition. Mais l’enjeu va bien au-delà. La mise en œuvre de l’intuition appelle une révision de nos systèmes. Ce n’est pas une utopie. Certaines entreprises expérimentent déjà cette voie.
Le contrôle plutôt que le « lâcher prise », la hiérarchie plutôt que la libre expression, l’angle plutôt que la courbe, l’effort plutôt que le jeu, le stress plutôt que la détente, la domination de la nature plutôt que la symbiose avec elle, en résumé : la logique rationnelle plutôt que l’intuition. Le premier terme de l’alternative décrit une réalité connue, à l’école, à l’université, puis dans le monde professionnel. C’est un mode de vie et de comportement dont nous mesurons chaque jour les limites en ces temps de crise généralisée. Il est issu d’une conception fondée sur le règne de la raison toute puissante, sur l’idée que le monde est un gigantesque Tetris d’atomes et de molécules imbriqués que nous pouvons manipuler à loisir, sur l’absence supposée de liens invisibles entre les choses.
Les découvertes scientifiques ont invalidé cette vision. Y a-t-il une autre voie ? Albert Einstein, père de la théorie de la relativité, écrivait : « L’esprit intuitif est un don sacré et l’esprit rationnel est son fidèle serviteur. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don. »
Cette pensée d’Einstein est l’exergue du livre de Francis Cholle récemment paru aux États-Unis sous le titre The Intuitive Compass, Le Compas Intuitif. L’auteur est un ardent défenseur de l’application pratique de l’intelligence intuitive. La peur de s’exprimer, la pesanteur de la hiérarchie, le manque de motivation, la perte de repères des salariés sont autant d’écueils minant la vie en entreprise et sa créativité.

Une quête de sens

Comment introduire dans l’entreprise une culture différente, qui à la manière de l’improvisation en groupe au théâtre, permette à chacun de s’exprimer tout en donnant à l’ensemble plus de force ? Au-delà, comment le projet humain que l’entreprise est censée incarner peut-il retrouver du sens pour chacun, et pour la société ? Les deux questions sont intimement liées. C’est parce que l’entreprise ne connaît plus sa raison d’être que l’atmosphère y devient inhumaine. « On pourrait penser que les gens seraient plus heureux s’ils travaillaient moins et avaient plus de repos. Or les moments les plus appréciés sont les expériences où le travail a un sens » souligne Thierry Janssen dans Le Défi positif.
« Dans le capitalisme contemporain, la sphère financière a pris tellement d’importance qu’elle a dévoyé l’entreprise de sa fonction première qui est de rendre des services à la collectivité. C’est pour cela qu’il y a une perte de repères » explique Francis Cholle. Quand elle est prédominante, la logique financière dessèche l’entreprise. L’intellect a montré ses limites et pour trouver de nouveaux modes de fonctionnement, l’être humain doit mobiliser une ressource sous-utilisée dans le monde occidental : l’intelligence intuitive.
Francis Cholle la définit comme « notre capacité à établir une synergie entre raison et instinct, qui fonctionnent sur des plans de conscience différents et ce qui les relie, c’est l’intuition, une tête chercheuse qui ramène de l’information. » L’enjeu n’est pas de trouver des trucs pour avoir de bonnes intuitions. Il s’agit d’intégrer l’intuition comme « un processus qui nous donne la possibilité de savoir directement, sans raisonnement analytique, en comblant le fossé entre la partie consciente et la partie inconsciente de notre esprit, l’aspect tangible et celui intangible présents en toute situation, et aussi entre l’instinct et la raison. »
Instinct, fonctionnement cérébral, perceptions extrasensorielles, l’auteur ne tranche pas. Il met en avant les découvertes récentes en neurosciences, qui révèlent que « 80 % de notre activité mentale est allouée à des processus inconscients qui nous échappent » et que les parties de notre cerveau liées à l’instinct sont activées lors de toutes nos prises de décision, y compris les plus complexes. Il rappelle également les résultats d’études montrant que 80 % des cadres américains croient aux perceptions extrasensorielles, et que les présidents de société les plus couronnés de succès démontrent aussi des aptitudes pré cognitives supérieures à la moyenne.
Cette « vérité qui dérange » n’est pas pour Francis Cholle le cœur de l’argumentation. L’explication importe moins que la mise en pratique, devenue une urgence. Car « l’intelligence intuitive est par nature écologique ». Parce qu’elle intègre l’instinct tout autant que la raison, l’écoute de soi-même et de l’autre, l’ouverture, l’adaptation, elle nous pousse à la symbiose avec notre environnement, au choix le plus durable, celui qui assure la survie de l’espèce. « Nous sommes en train de nous rendre compte que nous avons développé des systèmes anti-écologiques, et nous nous demandons comment compenser. Mais au lieu de compenser, peut-on penser de façon écologique ? Est-on capable d’inclure dans nos processus de raisonnement les fondamentaux de la vie que comprend parfaitement notre instinct et auxquels a accès notre intuition ? »
Il ne s’agit pas d’éradiquer la rationalité, l’ordre, la logique au profit d’une libre expression de l’instinct. Cette configuration ne nous est d’ailleurs pas inconnue. Soumis à des contraintes de temps et de rentabilité, la population des traders est très intuitive, note Malcom Gladwell dans La Force de l’intuition. Cela ne l’empêche pas de faire partie intégrante du système financier dont les dérives sont aujourd’hui dénoncées. L’affaire Kerviel en France donne un aperçu intéressant du coût d’un dérapage sans les bornes du contrôle : la Société générale a perdu près de 5 milliards d’euros.
La mise en œuvre de l’intelligence intuitive ne signifie pas la libre expression du fou ou du génie solitaire. Elle implique de réconcilier l’homme avec le projet, de développer une forme de collaboration dans l’ensemble de l’entreprise, entre les différentes équipes – créatifs, équipes de vente, managers, etc. – de permettre à la créativité de s’exprimer en parallèle de la hiérarchie, de poser la question du travail en termes d’efficacité et pas seulement de volume horaire. Ces efforts sont inséparables de la question du sens de la démarche : quelle est l’utilité réelle du produit, du service proposé en lien avec la position de l’entreprise dans la communauté. Comment, par quoi fait-elle sens ? Que veut-elle apporter ?
La question de la survie de nos systèmes économiques, et au-delà, de notre espèce, est aujourd’hui clairement posée. Le monde est en mutation. La nouvelle génération grandit en ayant accès à une masse énorme d’informations qui circulent en quelques secondes d’un bout à l’autre de la planète. Dans ce monde ouvert, offert, multiple, nous ne trouverons pas le nord grâce à notre seule rationalité.
« Parce que la créativité vit dans les sphères inconscientes de notre esprit, on ne peut compter sur la créativité des individus si l’on ne sait pas parler à la partie profonde de leur personnalité – celle qui peut entrer en résonance avec le sens d’un projet d’entreprise, le mystère d’une aventure humaine, écrit Francis Cholle. Pour motiver la créativité, il est nécessaire de s’occuper du sens de nos projets, de l’âme de nos entreprises, de l’invisible, de l’immatériel, car ce sont les dimensions qui parlent aux profondeurs de la personnalité et permettent de nous dépasser au-delà même de ce qu’on peut imaginer. » L’intuition deviendrait alors l’outil d’un rééquilibrage entre ce qui en nous veut vivre en paix avec l’autre et avec la terre, et ce qui veut s’imposer au détriment de tout et de toi.
Source INREES

jeudi 26 avril 2012

CES GRANDES RENCONTRES.

La rencontre synchronistique

Ce que l’on appelle les synchronicités sont ces grandes rencontres avec des personnes, des livres, des films, des symboles ou encore des lieux qui transforment nos vies. S’agit-il de coïncidences ? Extrait du livre « Danser avec le chaos » de Jean-François Vezina.
La synchronicité est un concept général qui traduit simultanéité de sens entre une ou plusieurs coïncidences. Comme certaines coïncidences sont amusantes, mais anodines, pour mieux observer le phénomène, je préfère restreindre le champ d'exploration de la synchronicité aux rencontres inattendues qui proposent un sens nouveau, une transformation visible, comme ce fut le cas pour Rumi. La rencontre synchronistique peut se faire avec une personne, un objet culturel, un livre ou un film qui transforme quelque chose dans notre vie. Rappelons ici les caractéristiques d'une telle rencontre :

1. C'est une coïncidence entre deux personnes ou une personne et un objet qui sont liés par un nouveau sens. Le mot « coïncidence » vient du latin co incidentia qui signifie : deux ou plusieurs choses tombant en même temps. Dans une rencontre synchronistique, un symbole extérieur fait écho à quelque chose qui est déjà en soi, voire à quelque chose « d'attendu » au niveau de l'inconscient, au-delà des attentes conscientes. Par exemple, le germe du génie poétique de Rumi trouva écho chez Shams, ce qui favorisa son émergence dans le monde.
2. Bien plus que l'émotion de surprise qui accompagne notre réaction naturelle devant un phénomène inattendu, la rencontre synchronistique provoque de la fascination, ce qui révèle le caractère lumineux de l'expérience. Pour Rumi, cette fascination se traduisit en un fort sentiment amoureux et la découverte de sa passion pour la danse et la poésie.
3. Il se produit des coïncidences tous les jours, mais pour qu'il y ait rencontre synchronistique, il doit y avoir une transformation ou un changement de direction. C'est le principe d'émergence spontanée de la synchronicité qui propose une nouvelle voie à l'individu qui la vit. La vie de Rumi a été transformée à jamais par cette rencontre. Il a tout abandonné pour suivre cet homme et créer une poésie, un génie riche et unique, qui transforme encore aujourd'hui la vie de milliers de personnes.
4. La rencontre synchronistique se produit dans les moments d'entre-deux de l'existence, d'où l'association avec le trickster, qui émerge lors des périodes charnières, comme nous le verrons dans le prochains chapitre. Le trickster propose un rendez-vous. Ainsi, Shams a fait office de trickster pour Rumi, alors qu'il avait 40 ans, soit au mi-temps de sa vie.


Nouveaux courants : initier, compenser, souligner

A un carrefour de la vie, la rencontre synchronistique fait émerger quelque chose de nouveau et d'inattendu qui s'avère nécessaire pour vivre pleinement et refaire circuler les énergies engourdies.
La rencontre synchronistique peut aussi offrir une occasion de transformer une attitude rigide et stérile lorsque la vie manque de souffle et d'âme. Elle peut prendre la forme d'une coïncidence avec les paroles d'une chanson, par exemple. C'est ce qui est arrivé à Erick.
Erick avait décidé de mettre fin à ses jours dans sa voiture. Alors que le gaz commençait à entrer et à envahir l'habitacle, il entendit à la radio la chanson Hold Tight to your Dream, du groupe Electric Light Orchestra. Cette rencontre inattendue avec cette chanson, à ce moment précis, le poussa à reconsidérer son choix et son attitude envers le monde et il décida de redonner une chance à la vie.
Les rencontres synchronistiques permettent aussi de souligner les passages importants, les moments essentiels. C'est la fonction « marqueur frontières » - qui est aussi attribut d'Hermès, comme nous le verrons plus loin - du trickster. Ce fut le cas pour Bérénice, qui m'a envoyé un courriel pour me dire que sa rencontre avec mon premier livre lui a permis de marquer une frontière difficile dans sa vie.
Tout récemment, j'ai perdu subitement mon père. Quelques jours avant son décès, nous avions parlé de votre ouvrage Les hasards nécessaires, qu'il venait de lire. Cette dernière conversation est forcément très présente en moi, et elle me permet d'avoir la certitude qu'il était prêt pour son dernier voyage.
C'est donc avec un soin particulier que j'ai attaqué votre livre. J'ai eu l'impression que d'où il se trouve, à travers vous, il me faisait un clin d’œil. En effet, la première femme dont vous parlez se nomme Bérénice, tout comme moi, et tout comme elle, j'ai de longs cheveux roux et un tendre sourire dans la douceur de la tristesse.

jeudi 23 février 2012

Au coeur du 6e sens



Au coeur du 6e sens

A l’occasion de la publication dans le magazine Inexploré du dossier spécial « Intuition : retrouvez votre 6e sens », l’INREES vous propose d’aller plus loin dans l’exploration de ce sujet, avec plusieurs intervenants de premier plan, des personnes qui, chacune dans leur domaine, se passionnent pour cette capacité de l’esprit. Une voyante, un psychiatre, un chef d’entreprise, un policier d’élite, et un médecin hypno-thérapeute.

Ces capacités universelles parfois appelées « Intuition » ou « 6e sens » sont désignées sous le terme « capacités PSI » ou « perceptions extra-sensorielles ». Il s’agit de la télépathie (échange d’information à distance), de la clairvoyance (vision à distance) ou de la précognition (connaissance d’information sur un événement avant qu’il ne se produise). Dans notre culture, la télépathie, la clairvoyance et la précognition ne sont pas supposées exister en tant que telles. Aussi, nous avons produit des dispositifs intellectuels destinés à réduire ces capacités psychiques non conventionnelles à ce qu’elle ne sont pas : une comédie, des coïncidences, de simples effets de sens, des symptômes de pathologie psychiatrique, etc. Pourtant, chacun de nous en est capable, de manière latente. Des cultures favorisent l’emploi de ces capacités, et d’autres le stérilisent, ce qui est le cas de la nôtre. Aussi, la plupart des individus sont absolument convaincus de ne pas posséder ces capacités. Pourtant, nous avons tous un 6e sens, mais comment apprendre en en connaître les limites, comment le développer ? Comment faire preuve de discernement — en d’autres termes, comment « rationaliser » notre rapport à cette capacité d’hyper-perception ?

Maud Kristen, voyante, nous parlera de la manière dont elle a appris à connaître ses capacités extrasensorielles. Le psychiatre, et membre de l’IMI, Paul-Louis Rabeyron nous fera découvrir ce que les recherches scientifiques nous permettent de dire sur le sujet. Le chef d’entreprise Thierry Boiron livrera quant à lui sa vision intuitive du management. Le policier d’élite, Christophe Caupenne, ancien chef des négociateurs du RAID témoignera de l’importance du 6e sens dans la gestion des situations de crise, et le Dr Becchio, médecin hypno-thérapeute, nous parlera de cet état du cerveau qui favorise ces états de conscience hyper-perceptifs.    
Au coeur du 6e sens
Télécharger la conférence en intégralité


http://www.inrees.com/Conferences/Au-coeur-du-Sixieme-6e-sens/

lundi 6 février 2012

histoires "improbables".


Histoires de synchronicité

Certains événements de sa vie resteront gravés dans sa mémoire à jamais. A 84 ans, le géographe Claude Collin Delavaud n’a jamais pu oublier ces histoires « improbables » qui l’ont progressivement invité à porter un autre regard sur le monde. Comme ce jour où sa mère, à distance, l’a senti en danger. Ou toutes ces rencontres inattendues « trop incroyables pour être dues au hasard ».
Agrégé et docteur d’État de géographie, professeur émérite de géopolitique, ancien directeur du Centre de recherche sur l'Amérique latine au CNRS, et vice-président de la Société des explorateurs français, ce grand voyageur, pourtant très cartésien, avoue croire aujourd’hui aux phénomènes synchronistiques. Il raconte.

« Un après-midi d’avril 1968, je suis parti en bateau avec mes deux enfants au large des Iles de Lérins, en face de Cannes. Sans vraiment comprendre ce qu’il s’est passé, notre voilier soudain s’est retourné. Peut-être une erreur de manip. Au même moment, ma mère, restée à la maison, s’est tout à coup levée vers la fenêtre. Prise d’une angoisse incontrôlable, elle a lancé à mon beau-père : « Claude et les enfants sont dans l’eau. Il leur est arrivé quelque chose. »

Nous étions à trois kilomètres et demi du rivage, et totalement en dehors du champ visuel de la fenêtre. « Mais enfin, tu ne peux rien voir d’ici ! », lui rétorque son mari pour tenter de la rassurer. Même avec une paire de jumelles, ma mère n’aurait en effet jamais pu repérer d’aussi loin un voilier couché et trois têtes hors de l’eau. Elle a alors demandé à son mari de l’accompagner rapidement jusqu’au port. Malgré son insistance, mon beau-père a refusé de l’entendre. Mais ma mère, sûre d’elle, s’est obstinée. Elle s’est rendu jusqu’au port, pour trouver un petit bateau et nous porter secours. Aussi incroyable que cela puisse paraître, elle est parvenue, sans nous voir, à guider le pilote jusqu’à l’endroit où nous nous trouvions, mes enfants et moi. Après avoir passé plus d’une heure dans l’eau froide, nous avons été soulagés de voir ma mère arriver. Comment a-t-elle pu savoir que nous étions en danger ? Comment appelle-t-on ce type d’expérience ? Un pressentiment ? De la télépathie ? Je ne sais pas mais jamais je n’oublierai ce moment.
D’autres événements du même type ont jalonné ma vie. Moins spectaculaires mais dans des circonstances tout aussi invraisemblables.

Comme ce jour de 1972, à Orizaba, une ville au sud-est de Mexico où je n’avais jamais mis les pieds. J’étais avec ma femme. En nous baladant, nous décidons de changer d’itinéraire et de nous diriger vers une place. Là, au détour d’une rue, je tombe nez à nez avec Robert, un homme que je connaissais pour avoir travaillé avec lui au CNRS. Il s’était perdu et ne comprenait même pas pourquoi il s’était retrouvé là !
Huit ans plus tard, je suis sur la route de St Lawrence, entre Québec et Montréal. Normalement, ce n’est pas celle que j’aurais dû emprunter mais je ne sais pas pourquoi, cette fois-là, j’ai eu envie de changer d’itinéraire. A une bifurcation, je me trompe de chemin, et décide de faire demi-tour devant une aire de restaurant. En face, dans le sens contraire, une voiture roulait au pas pour rejoindre la station service attenante au resto. Lui aussi s’était trompé de route. Mon regard croise celui du conducteur. Nous nous reconnaissons immédiatement. Robert ! C’est la première fois qu’il venait au Canada, moi la deuxième. Ni l’un ni l’autre, nous n’arrivions pas à croire à une telle coïncidence !
Cette deuxième rencontre nous a complètement abasourdis ! Ces hasards – que je me risquerai à nommer « synchronicités » – ont resserré nos liens. Dès lors, nous sommes devenus amis.

Je ne sais pas comment ces rencontres improbables se produisent. Ni comment ma mère a fait pour savoir que mes enfants et moi étions en mauvaise passe. Avec l’âge, et l’expérience, je crois de plus en plus en quelque chose de surnaturel mais je suis incapable de lui donner un nom. Ce que j’ai vécu arrive à beaucoup de gens mais personne n’ose en parler. Pourtant, certains peuples très simples, comme les Indiens d’Amérique du sud que j’ai eu la chance de rencontrer au cours de mes voyages, vivent au quotidien des expériences qu’on ne peut expliquer. Par exemple, vingt-quatre heures avant d’arriver dans un village au cœur de la forêt amazonienne, les habitants savaient que je venais leur rendre visite. Beaucoup de peuples amérindiens sont capables de sentir et d’obtenir des informations lointaines, dans le temps et dans l’espace. En plus de ces visions, j’ai pu constater qu’ils possédaient des facultés de guérison prodigieuses. Je pense que nous avons tous en nous ces capacités-là mais l’Homme, dénaturé par le monde moderne, coupé de son lien avec l’environnement, est en train de les perdre. » 

jeudi 2 février 2012

Intuition et 6 ème sens .


L'intuition au service de la nature. 

La carrière de Natacha Calestrémé s’est bâtie sur son 6ème sens. Une précognition bouleversante sur le sort des abeilles a donné le jour à un documentaire, devenu une référence scientifique, et à un polar écologique haletant paru en novembre dernier.
Jamais elle n’aurait pensé que les images cataclysmiques qui lui ont traversé l’esprit, ce jour-là, deviendraient réalité.

Pourtant, ce matin de mars 2005, Natacha Calestrémé, écrivain et réalisatrice d’une quinzaine de films, a vécu -ce qu’on appelle en parapsychologie- une précognition. En septembre 2003, le journal britannique The Guardian publie un article du chercheur Hans Heinrich Katz, conclusions de quatre années d’études. Les recherches montraient qu’un gène artificiel, présent dans la culture de colza OGM avait été transféré dans le corps des abeilles par le biais d’une bactérie. Bactérie présente dans l’estomac du corps humain. Personne n’y prêtera attention. Deux ans plus tard, l’article est repris sur le Net. Toujours aucun retentissement.
En lisant cet article qui, tout de suite, a retenu son attention, Natacha Calestrémé éprouve un terrible pressentiment. «  J’ignore pourquoi mais dès les premières lignes, mon pouls s’est accéléré. J’ai soudain l’intuition que l’homme avec sa manie de bouleverser les écosystèmes, de transformer le vivant en manipulant les gènes, va provoquer une hécatombe. Et que les abeilles vont être les premières victimes. Immédiatement, je vois le côté monstrueux de la situation  et l’aspect inéluctable de ce que ce gène peut engendrer: me viennent alors en tête des images de centaines de milliers d’abeilles décimées. Tout cela me paraît pourtant tellement énorme que j’ai dû mal à croire qu’un tel désastre peut réellement avoir lieu. »
De cette vision qu’elle considère encore comme improbable naîtra l’idée d’écrire un roman futuriste, avec comme postulat de départ une mortalité massive chez les abeilles. Pour le rédiger, l’écrivain entame dès 2006 un travail de longue haleine, et étudie de près les hyménoptères. Un an plus tard, en août 2007, cette hécatombe a réellement lieu. Les impulsions électromagnétiques émises par les antennes-relais et le cocktail détonant pesticides-fongicides-insecticides, aspergé sur les cultures agricoles, affaiblissent les butineuses qui ne sont alors plus immunisées contre les virus, les bactéries et autres parasites en tout genre. Conséquence : 60 à 90% des abeilles domestiques meurent aux Etats-Unis, en Allemagne, en Chine, en Italie, en Pologne, en France... Sans abeilles, pas de pollinisation. Pas de pollinisation, pas fruits ni de légumes. Une drame pour l'humanité et l’avenir de la planète dont tous les journaux feront l’écho.
Natacha Calestrémé n’aurait jamais imaginé deux ans plus tôt que cette sensation dans sa poitrine serait, en fait, une perception de l’avenir. Ses recherches menées très tôt, avant tout le monde, lui permettent alors d’être la première à proposer un film d’enquête sur le sujet. Son documentaire, Disparition des abeilles, la fin d’un mystère, cinq fois primé, reste aujourd’hui encore une référence scientifique en la matière. S’ensuivra Le Testament des abeilles, un polar écologique haletant, très bien écrit et extrêmement bien documenté, paru en novembre 2011 (éditions Albin Michel). Six ans après cette incroyable précognition, ce livre -qui devait au départ raconter une fiction futuriste- s’avère finalement être un roman basé sur un fait devenu malheureusement très actuel : la mort massive des abeilles, un drame écologique bien ancré dans le présent.

C’est grâce à ce 6 ème sens, particulièrement développé, que toute la carrière de Natacha Calestrémé s’est bâtie. Cette intuition lui a permis de récolter des images étonnantes pour chacun des films de sa toute première série documentaire, Les Héros de la nature, qu’elle a réalisée en 2005. Comme « connectée » à la nature, elle se souvient être parvenue à filmer exactement ce qu’elle souhaitait en anticipant chaque déplacement des animaux, pourtant réputés pour leur imprévisibilité. « En s’oubliant totalement, en réalisant qu’on est juste invité sur terre, en essayant de rester humble, on reçoit des signaux de l’Univers et on peut espérer pressentir ce qu’il va se passer. »
Ce sens de l’intuition chez l’écrivain-réalisatrice est loin d’être un cas isolé. De nombreuses œuvres artistiques sont nées d’une forme de perception extrasensorielle. Pour Natacha Calestrémé, cela n’a rien d’étonnant : « Tous ceux qui exercent des professions artistiques développent une part d’imaginaire qui leur permet de se connecter à une autre réalité, accessible en laissant tomber notre esprit qui est sans cesse en mode analytique. Les artistes ont un côté désinhibé, ils se mettent moins de barrières. Ils croient peut-être plus en leur imagination, et osent la rapprocher de la réalité en défiant l’impossible. Pour moi, se fier à son intuition c’est accepter que le hasard n’existe pas. »

Découvrir son site : www.natachacalestreme.fr »

Source INREEES