Être voyant et /ou médium en 2024.

De tous temps, des individus ont été capables de deviner l' avenir, de faire des prophéties, d'avoir la vision d 'un évènement futur, d' une catastrophe ou d'évènements bénéfiques, ceci sous différentes formes.Les personnes qui lisent ces articles et s' intéressent à ces sujets savent déjà à quoi s' en tenir. Dans l' inconscient collectif ces personnes étaient et sont encore une énigme et même une crainte, un peu moins aujourd'hui.

Nous sommes en 2023, la situation sanitaire change la donne , mais la base reste la même, il y a enfin ! une lueur positive après deux ans de galère , les voyants sont toujours utiles. Après 12 ans d'exercice professionnel je peux faire le bilan et me dire que les voyants sont utiles et ont une place dans la société d 'aujourd'hui , comme celle d 'hier,

L'être humain est faible, sensible, comme un enfant, il a un besoin perpétuel d'être rassuré, le curé jouait un rôle important pour l’équilibre des familles, et le médecin lui aussi jouait un rôle capital, que nous reste t' il pour trouver un sens à notre vie quant elle bascule ? le voyant ? qui va enfin nous écouter , nous rassurer sur notre avenir incertain.

De nombreux cabinets travaillent 24h sur 24 ,7 jours sur 7, c 'est parfois pour un consultant la seule solution pour ne pas sombrer, je critique cependant certaines méthodes ruineuses mettant des personnes en difficultés. Les médias s’en mêlent et commencent à avertir les personnes des risques de ces pratiques.

Renseignez vous : un bon voyant a des clients, le bouche à oreille se fait, et c’est cela qui vous renseignera le mieux sur son honnêteté et ses capacités.

Rappelez vous toujours, que si les grandes lignes sont écrites, vous avez votre libre- arbitre, votre avenir dépends aussi de VOUS .

Vous pouvez me consulter, je ferai le maximum pour vous aider

Chris
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jeudi 25 juin 2015

LA PUISSANCE DU GROS SEL

La Puissance du Gros Sel

 LA PUISSANCE DU GROS SEL

  http://lalchimiepourvous.over-blog.com/la-puissance-du-gros-sel

Connaître un peu la fonction du Gros Sel

Le gros sel agit sur la sphère astrale et psychique, comme un stérilisateur. Il nettoie l'environnement des énergies négatives et il crée une barrière invisible et puissante contre les énergies nocives. Le sel est un conducteur électrique qui absorbe les ions négatifs. En contact avec la peau, sa fonction est d'enlever l'énergie négative dans l’aura.

Un peu d'histoire

Depuis l'Antiquité, le sel est utilisé par les hommes et il est considéré comme un bien très précieux. Le mot sel vient du vocabulaire grec “hals" et "halos", ce qui signifie le sel que vient de les mers. Dans la Rome antique, sa valeur monétaire et le coût est comparable à l'or, de la soie et des épices. Les gens recevaient en paiement en sel en fonction de leur travail effectué. Ainsi l’origine du mot salaire vient de la langue latine “Salarium”, qui signifie “argent pour acheter du sel” ou “ration de sel”.
L'utilisation du sel dans les différentes cultures

dimanche 21 octobre 2012

EXPOSITION MAIRIE DE PARIS

Exposition

crédits : Mairie de Paris
[19/10/2012]
 Entrée des médiums
Spiritisme et art d’Hugo à Breton
18 octobre 2012 – 20 janvier 2013
Cette exposition propose un regard historique sur les productions artistiques du spiritisme, étranges et involontaires, dont les médiums ne pensaient même pas être les auteurs mais les attribuaient à des voix et des mains d’outre-tombe.

En septembre 1853, suscitée par la visite de Delphine de Girardin à Jersey, la pratique des « tables parlantes » devient l’occupation principale de la famille Hugo. Jusqu’en octobre 1855, les tables dictent, dessinent même, exerçant une influence majeure sur la pensée et la création de Victor Hugo. Sous les mains de son fils Charles, le médium de ces séances, elles confirment du sceau de l’au-delà, la vérité d’un fonds d’idées philosophiques préexistant et qui, enrichi, va irriguer l’œuvre et le bouillonnement poétique et littéraire à venir.
En 1933, André Breton publie dans la revue Minotaure, « Le Message automatique » qui constitue une véritable entrée des médiums sur la scène artistique et la reconnaissance de leur rôle dans l’accroissement du domaine de la création vers les zones inconnues ou tout juste défrichée de notre inconscient.
Se donnant ces deux dates pour limites, l’exposition tente de rendre sensible le surgissement d’une nouvelle esthétique et d’un nouvel imaginaire qui vont, entre autres, alimenter le surréalisme ou grossir le flot de l’art brut.  Elle s’appuie sur des œuvres rarement exposées, sinon inédites, mises en relation avec les productions « littéraires » dictées par les tables.

Parmi les médiums se côtoient l’écrivain, le mineur ou l’employée, le modeste prend place à côté du  génie pour lever le voile sur le merveilleux. Cette exposition leur rend hommage à travers les œuvres de Victor et Charles Hugo, Victorien Sardou, Fernand Desmoulin, Hélène Smith, Gustave Le Goarant de Tromelin, Hugo d’Alesi, Augustin Lesage, Marjan Gruzewski, Marthe Béraud, Franek Kluski, Man Ray, Robert Desnos, André Masson, Yves Tanguy, Nadja, Nina Karasek, Madge Gill, Philippe Deloison… et d’anonymes.
 « Si la science ne veut pas de ces faits, l’ignorance les prendra » déclarait Victor Hugo. L’exposition insiste aussi sur le mouvement d’étude suscité par les phénomènes spirites et en particulier sur la métapsychique – grâce à l’aide de l’IMI (Institut métapsychique international) –  qui a tenté de les comprendre, ouvrant une voie de réflexion sur les capacités de l’esprit humain et de l’inconscient.

dimanche 26 août 2012

L'ARME SECRETE.....

Le cerveau, l'arme secrète
des karatékas

Une équipe de chercheurs britannique s'est intéressée aux performances physiques des karatékas. Ils se sont aperçus que l'entraînement intensif en arts-martiaux développe de puissantes connexions à l'origine d'une meilleure synchronisation et coordination des mouvements des bras et du corps.
Que serait le corps sans esprit et inversement, que serait l'esprit sans corps. Si les deux ont un besoin nécessaire de cohabiter, il semblerait bien que chez les karatékas, l'un soit plus important que l'autre. C'est du moins ce que suggère une étude menée par des chercheurs britanniques et parue dans la revue Cerebral Cortex. En effet, selon celle-ci, c'est la puissance des connexions du cerveau des karatékas qui leur fournirait la force nécessaire pour briser planches et autres briques à mains nues.

Au cours de cette étude, les scientifiques souhaitaient en fait en savoir plus sur l'impact cérébral que peut avoir un entraînement intensif aux arts martiaux. Ils ont donc comparé la structure cérébrale de 12 karatékas « ceinture noire », possédant une expérience moyenne de 13,8 ans, avec celle de 12 volontaires d'âges comparables mais ne pratiquant qu'une activité physique régulière peu intensive. Dans le détail, ils ont demandé à tous ces participants de donner des coups de poing à très faible distance (5 centimètres), afin de mesurer la vitesse de leurs mouvements.

Les karatékas expérimentés ont alors frappé plus vite et plus fort et fait preuve d'une meilleure synchronisation des mouvements de leurs poignets et épaules. Un effet mis en évidence grâce à des films et des mesures de temps des mouvements, effectuées par des capteurs infrarouges attachés aux épaules, coudes, hanches et poignets des volontaires.

Quand le cerveau entre en jeu

Mais la matière blanche du cervelet et du cortex moteur primaire des participants a également été analysée grâce à un scanner cérébral et une technique nommée « imagerie du tenseur de diffusion ». Cette méthode est souvent utilisée pour des recherches sur les pathologies du cerveau, notamment scléroses, épilepsies, abcès et tumeurs du cerveau dans la mesure où les deux régions scannées constituent les tours de contrôle des mouvements du corps. En effet, la matière blanche est formée par les fibres chargées de transmettre des informations d'une partie du cerveau à une autre.

Au final, les résultats de l'expérience ont montré que les karatékas professionnels présentaient plus de changements dans la structure de leur matière blanche. Ils seraient donc « capables de coordonner leurs coups de poing de manière répétée, avec un niveau de coordination que les novices ne peuvent égaler », explique Ed Roberts du département de médecine de l'Imperial College London et co-auteur de l'étude.

Cité par l'AFP, celui-ci souligne ainsi : « Nous pensons que cette capacité pourrait provenir d'un réglage fin des connexions neuronales du cervelet; ce qui leur permet de synchroniser très précisément les mouvements de leurs bras et de leur tronc ».

Une étude novatrice

Si la découverte est déjà étonnante, il s'agit d'une des rares études à analyser le cerveau par rapport à des performances et non des maladies ou dysfonctionnements. « La plupart des recherches sur le contrôle des mouvements par le cerveau ont été basées sur l'examen de la réduction des aptitudes motrices par des maladies. Nous avons pris une approche différente, en examinant ce qui permet aux experts d'effectuer de meilleures performances que les novices dans les tests d'aptitude physique », souligne Ed Roberts.

Par ailleurs, certains résultats de précédents travaux se rapprochent de ceux de l'équipe de l'Imperial College London. C'est notamment le cas d'une étude montrant les changements de la matière blanche liés à des activités répétitives (chez les pianistes par exemple) et de celle indiquant les effets de la méditation régulière sur la matière blanche de zones du cerveau associées aux émotions.

« Nous commençons tout juste à comprendre la relation entre la structure du cerveau et le comportement, mais ces résultats confirment que le cervelet joue un rôle essentiel dans notre capacité à produire des mouvements complexes et coordonnés »
, conclut ainsi le scientifique britannique.

Lire l'article sur Maxi-Sciences

vendredi 27 juillet 2012

UN BAIN ..... DE VERDURE;

La nature pour se ressourcer

Se balader en forêt, contempler un jardin, cultiver la terre, partir dans le désert, à chaque fois ces moments nous permettent de nous ressourcer. Pourquoi avons-nous tant besoin de ce contact avec la nature ? Explications.
© â–ºCubaGallery
Les Japonais s'adonnent avec passion au shinryoku, « la balade en forêt ». Ils ne sont pas les seuls. Diverses études scientifiques montrent qu'une virée parmi les arbres a un pouvoir déstressant. En forêt, les bienfaits de la marche (ralentissement du rythme cardiaque, abaissement de la tension artérielle et du cortisol, hormone du stress) sont plus puissants encore.

La psychologie, qui s'intéresse à l'humain dans sa singularité, mais aussi à ses interactions familiales et sociales, s'est dotée d'une nouvelle orientation au début des années 1990 : l'éco-psychologie. Née en Californie, cette discipline trouve son origine dans de multiples courants : contre-culture, antiracisme, écologie, psychologie humaniste... Elle postule que notre bien-être psychique ne peut être séparé de l'environnement naturel dans lequel nous baignons.



« Des travaux ont ainsi montré que des salariés dont la fenêtre donne sur des arbres et des fleurs estiment leur travail moins stressant que ceux qui ont une vue sur des constructions urbaines »
, précise Nicolas Guéguen, professeur en sciences du comportement à l'université Bretagne-Sud et auteur avec Sébastien Meineri de Pourquoi la nature nous fait du bien (Dunod, 280 p., 16,90 €).

Qu'est-ce qui nous fait plonger instinctivement dans ces bains de verdure ? Des envies de silence et de bouffées d'oxygène pour échapper aux univers urbains où l'hypertechnologie règne en maître et où tout va trop vite ? « Nous sommes soumis à des stimulations sensorielles et neurologiques de plus en plus fortes et récurrentes, ce qui entraîne un stress accru », explique le docteur Denis Richard, chef de service à la pharmacie de l'hôpital Henri-Laborit, à Poitiers, et auteur de Quand jardiner soigne (éd. Delachaux et Niestlé, 2011).

Renouer avec des images de notre univers primitif

Selon certains théoriciens américains, le besoin de se ressourcer dans la nature serait inscrit au plus profond de nous et nous permettrait de renouer inconsciemment avec des images de notre univers primitif. La psychanalyste Marie Romanens, auteure avec le psychologue Patrick Guérin de Pour une écologie intérieure (éd. Payot, 2010), insiste sur ce désir de nature qui nous reconnecte avec la part de « sauvage » qui est en nous. « Il nous renvoie aux parties les plus pulsionnelles et indomptées de notre personnalité, explique-t-elle. C'est l'élan vital qui échappe à notre contrôle... Une sorte d'énergie à l'état pur, sur laquelle il nous faut nous appuyer sans nous laisser déborder. »

Le neuropsychiatre Boris Cyrulnik estime, lui, que « les citadins ont besoin de débrayer en marchant dans la nature et de retrouver les traces de leur cerveau archaïque. Mais s'ils vivaient en permanence en pleine nature, ils viendraient sûrement se déstresser en ville ». Le simple fait d'avoir une vue sur la nature aurait le pouvoir de dynamiser notre mental, notamment quand on est concentré sur une tâche fatigante.

L'écrivain Didier Decoin contemple son divin jardin quand il prend la plume : « Quand l'inspiration me manque, je m'approche de la fenêtre de mon bureau, sous les toits, et je contemple le jardin en contrebas, en ne pensant à rien, en n'étant que regard, regard aimant dans le sens amoureux comme dans le sens magnétique, et j'attends », écrit-il dans Je vois des jardins partout (éd. JC Lattès, 229 p., 16,90 €).

Cultiver son jardin... secret


Certains avouent que gratter la terre, bêcher, semer des graines, regarder fleurs et légumes pousser, arroser, désherber, pour enfin récolter le fruit de leur labeur, les aide à affronter les tempêtes de la vie. Khania, 51 ans, raconte ainsi que le jardinage lui a permis « de prendre de la distance » et de « gérer au mieux » ses émotions. « Je me sens libérée de toute pensée négative, témoigne-t-elle. Cette activité me regonfle d'énergie, donne du sens à la vie. »

Même engouement chez Marie, 50 ans : « Je me suis sortie d'une dépression grâce à la terre, aux plantes... Un matin, ce fut l'appel de la nature : j'ai eu une envie spontanée de planter, de faire pousser et surtout de toucher la terre. J'ai donc remué des mètres cubes entiers et j'ai créé un potager », raconte-t-elle. « Le jardin est une nature domptée et asservie, une nature intermédiaire qui nous relie au vivant », ajoute Denis Richard.

Si certains cultivent leur jardin avec délice, d'autres caressent des rêves plus singuliers : celui de vivre en symbiose avec une nature sauvage, voire aride. Ghislaine, 55 ans, après plusieurs traumatismes affectifs, a débarqué en plein désert. « Le choc est immédiat. Doit-on parler de transfiguration ? Cela fait un peu mystique, mais c'est le mot qui me vient. Renaissance totale. Je choisis de vivre dans une grotte, au plus près de la nature. Une année magique où je deviens totalement moi. »

« Pour avoir accompagné des gens dans le désert, je sais qu'on peut être troublé, voire craquer psychiquement, face à cette immensité,
témoigne Marie Romanens. Mais lorsqu'on a suffisamment de ressources intérieures, cette expérience peut prendre la forme d'une traversée initiatique. » Pour Ghislaine, l'aventure continue. Son projet ? Rénover un village troglodyte dans une montagne surplombant le désert.

Lire l'article sur Le Monde.fr
Source INREES 

ET SI VOUS PARLIEZ AUX ARBRES ?

Et si vous profitiez des vacances pour vous rapprocher de la nature et en particulier des arbres ? Savez-vous qu'il est possible de communiquer et de se ressourcer auprès d'eux ?
© Joëlle Chautems / Ed. Favre
De tout temps, les hommes ont toujours entretenu une relation privilégiée avec les éléments de la nature. Aujourd'hui, avec l'urbanisation et la modernisation de la société, ce lien s'est perdu. Certaines personnes fuient même ces étendues de paysages magnifiques de peur de s'ennuyer. Pourtant la nature a tellement à nous offrir et à nous apprendre. En cas de stress, de fatigue ou de surmenage, une petite « cure de vert » nous étonne toujours par ses nombreux bienfaits.
Et si vous profitiez justement des vacances pour vous rapprocher de la nature et en particulier des arbres ? Savez-vous qu'il est possible de communiquer et de se ressourcer auprès d'eux ? C'est ce qu'explique Joëlle Chautems dans son livre « Guide des arbres extraordinaires de Suisse romande » aux éditions Favre. Que ce soit dans votre jardin, ou dans une forêt, prenez le temps de vivre ces moments uniques.


Osez vous lancer !

La première des démarches consiste bien sûr à vous lancer ! Se rapprocher des éléments de la nature n'est plus trop dans nos habitudes. Alors prendre dans ses bras un tronc d'arbre, l'idée peut paraître saugrenue. Surtout dans un lieu public, pensez-vous... N'ayez pas peur du regard des autres, la période des vacances est aussi faite pour s'aventurer sur de nouveaux chemins. Trouvez le moment et le lieu idéal pour vivre cette expérience.

Choisissez votre arbre

Dirigez-vous de préférence vers un arbre majestueux et puissant régnant pleinement sur son territoire. Un arbre qui respire la santé vous transmettra une belle énergie. A contrario, il n'est jamais bon de se connecter avec un arbre malade, cassé, ou étrangement petit. Cela peut être le signe qu'il se trouve sur un site malsain (croisement de réseaux telluriques négatifs, ancien champ de bataille...).

Le rituel du salut


Les arbres sont vivants, comme nous. Certains disent qu'ils ont une âme, un esprit. Ainsi, saluer un arbre est une manière de se présenter à lui, de lui témoigner votre respect et de lui demander l'autorisation d'entrer en contact avec lui. Avant de vous approcher, vérifiez bien qu'il accepte votre présence ! Pour cela, mettez-vous à une certaine distance de lui de façon à respecter son champ énergétique. Essayez de ressentir cette délimitation, en vous aidant par exemple de vos mains. Il est possible de ressentir une densité d'air différente à ce niveau-là. Une fois cette zone déterminée, saluez cet arbre ! Vous vous sentirez ensuite comme appelé vers lui ou bien juste accepté.

A l'écoute de vos sens

Approchez doucement l'arbre. Prenez contact avec lui. Faites ce qu'il vous passe par la tête : appuyez-vous contre son tronc, de dos ou de face, posez vos mains sur ses branches, votre front contre son écorce. Utilisez ensuite vos différents sens pour découvrir la nature de cet arbre. Joëlle Chautems recommande ainsi : « Sentez son parfum, caressez son écorce, écoutez le chant du vent dans les feuillages, mettez-vous pieds nus et sentez la terre sous vous ». Que vous apprend cette expérience ? Dans la vie quotidienne, nous prenons rarement le temps d'être à l'écoute de nos sens et de nos perceptions. Offrez-vous ce cadeau, savourez ces délicieux moments.

Ressourcez-vous auprès de lui

L'auteur nous informe qu' « une fois le contact établi, la circulation d'énergie est directement active entre l'arbre et vous-même. ». Si vous souhaitez vous ressourcer profondément, appuyez-vous contre son tronc ou tenez une de ses branches dans votre main en fonction de sa taille. Mettez-vous ensuite dans un état de calme intérieur. Essayez de ressentir la respiration de l'arbre en respirant profondément à ses côtés. Selon Joëlle Chautems « un nettoyage inconscient de vos centres énergétiques pourra se faire grâce à cette cohésion respiratoire ».


© Joëlle Chautems / Ed. Favre

Dialogues intérieurs

Après ces différentes expériences, vous pouvez aussi essayer de communiquer avec cet arbre. Pour Joelle Chautems « un arbre peut vous aider à développer votre sensibilité et vous ouvrir aux mondes subtils rien que par sa présence. Il suffit de lui demander de vous enseigner. » Faites le vide en vous et posez une question. Soyez ensuite à l'écoute ! Certains entendront directement une phrase dans leur tête ou au fond de leur coeur. Pour d'autres, ce sera sous forme d'énergie sans qu'il y ait forcément de compréhension intellectuelle. Faites l'expérience !

Enfin, remerciez- le !

L'auteur insiste, ne partez jamais sans remercier l'arbre pour tout ce qu'il vous a apporté. Elle aime comparer l'arbre à un hôte « quand on rend visite à un arbre, c'est comme aller boire un thé chez un ami : on sonne, on attend qu'on nous ouvre la porte, on respecte son lieu, on partage, on ne fait pas que prendre mais on donne aussi de soi, et quand on repart on le salue, on le remercie pour son accueil et on lui dit au revoir. »

LA SANTE CHEZ L 'HOMME DE NEANDERTAL.

L'homme de Néandertal
se soignait-il déjà par les plantes ?

Alors que l'on croyait l'homme de Néandertal principalement carnivore, des études viennent bouleverser les croyances sur le régime alimentaire de cet ancêtre et permettent de supposer qu'il utilisait certaines plantes pour se soigner.
Depuis quelques années déjà, l'heure est à la réhabilitation de l'homme de Néandertal. Pendant longtemps, en effet, comme pour rejeter cet autre Homo loin de nous-mêmes et nous glorifier par contraste, nous en avions fait un rustre, un lourdaud, un charognard dénué de l'usage de la parole, de spiritualité, de raffinement, de technicité, d'art. Tout cela, ou presque, ne tient plus. L'image de cette « autre humanité » est en cours de révision poussée. Néandertal était un artisan habile, un chasseur émérite, qui donnait des sépultures à ses morts, fabriquait des parures et utilisait des pigments, peut-être même pour orner ses grottes. Une étude internationale que vient de publier la revue Naturwissenschaften confirme ce que l'on supputait depuis peu, à savoir que notre cousin disparu il y a moins de trente millénaires avait intégré des plantes à son régime alimentaire. Cet article va même plus loin en présentant des arguments tendant à prouver que Néandertal utilisait des plantes médicinales.


Pour déterminer tout cela, ces chercheurs ont travaillé sur des fossiles découverts dans la grotte espagnole d'El Sidrón (Asturies) où quelque 2 000 restes de Néandertals, appartenant à au moins 13 individus différents, ont été mis au jour au fil des ans. Plus précisément, ils se sont intéressés au tartre se trouvant sur les dents de 5 d'entre eux et au matériel alimentaire pris au piège dans ce dépôt. Ils ont pratiqué des analyses chimiques tout en recherchant des microfossiles végétaux. Neuf des dix dents contenaient de minuscules grains d'amidon, provenant probablement de céréales. Cela a confirmé que Néandertal, longtemps considéré comme essentiellement carnivore (notamment parce qu'on avait découvert sur les sites beaucoup d'ossements animaux, qui se conservent mieux que les plantes...), savait aussi exploiter les réserves de glucides des végétaux.

Mais les auteurs de cette étude ont surtout été intrigués par la dent d'une jeune femme. L'analyse du tartre a montré des traces de composés chimiques que l'on trouve dans des plantes médicinales comme la camomille ou l'achillée millefeuille, ainsi nommée en hommage au héros grec Achille car celui-ci avait appris du centaure Chiron l'art de s'en servir pour guérir les blessures (elle a, entre autres, des vertus hémostatiques). Selon ces chercheurs, on ne mange pas ces plantes au goût amer (et Néandertal possédait la capacité génétique à détecter ce goût) par hasard : « Obtenir la preuve que cet individu mangeait des plantes amères et sans valeur nutritive comme la millefeuille et la camomille est une surprise, explique Stephen Buckley, co-auteur de l'étude et spécialiste de chimie archéologique à l'université d'York (Grande-Bretagne). Nous savons que Néandertal trouvait ces plantes amères et il est donc probable qu'elles ont été choisies pour autre chose que leur goût. »

Pour sa collègue Karen Hardy, archéologue à l'université autonome de Barcelone, l'étude suggère que « les Néandertals qui occupaient la grotte d'El Sidrón avaient une connaissance avancée de leur environnement naturel, qui incluait la capacité à sélectionner et utiliser certaines plantes pour leurs qualités nutritives et pour l'auto-médication. Alors que la viande était clairement importante pour eux, nos recherches soulignent qu'ils avaient un régime alimentaire bien plus complexe que ce qui avait été supposé auparavant. » Bien sûr, les chercheurs restent prudents sur le côté « Néandertal médecin » et mettent des points d'interrogation dans leur étude. Sans doute faudra-t-il répéter ce genre d'analyses sur d'autres sites préhistoriques. Néanmoins, la possibilité d'un homme de Néandertal capable de se soigner par les plantes est-elle au fond, si surprenante que cela ? N'a-t-on pas déjà montré que d'autres grands primates, chimpanzés et gorilles, eux aussi cousins d'Homo sapiens, se servent de toute une pharmacopée végétale ?

Lire l'article sur Le Monde.fr

L'ETAT DE GRACE ....

L'état de grâce,
l'objectif des champions

Dans l’effort, les sportifs vivent parfois des expériences extraordinaires entre le corps et l’esprit. De nombreux champions interviewés dans le documentaire Play l’évoque à demi-mots. Quel est cet état d’hyper-concentration et comment le développer ? Comment être dans « la zone », cet état de grâce que tous les sportifs veulent atteindre ? Enquête et témoignages de grands sportifs.
© AFP Photo
« Quand on regarde bien, je ne cours pas vite, je ne saute pas très haut, je ne suis pas vraiment costaud mais la différence avec les autres joueurs, c’est que je voyais le choses avant les autres. J’en suis convaincu. C’est ce qui faisait ma force, j’étais tout le temps dans le tempo. Je voyais une seconde avant les autres. » - Zinedine Zidane, footballeur.

« Arrive un moment où tout se joue au mental. Le gars à côté est dans le même état que toi. Il ne reste plus que quelques mètres à parcourir et c’est au plus profond de soi qu’il faut aller puiser pour faire la différence. Savoir que tu as cette force en toi est un sentiment extraordinaire. » - Oscar Pistorius, sprinter.



« A un moment donné, vous ne maîtrisez plus rien. Il y a une sorte de lâcher-prise quand c’est dur physiquement. Quand vous arrivez au bout du rouleau, il y a un moment où on ne peut plus prévoir ce qu’il va se passer. » - Justine Hénin, tennis woman.

Extrait du film Play (90’) réalisé par Manuel Herrero diffusé sur Canal + le 20 juin 2012 (Bonne Pioche Production).

En quoi le mental est aussi important que la préparation physique ?
Quel est ce phénomène étrange où le sportif agit soudain dans un état de fluidité, sans conscience de soi, sans penser comme s’il jouait instinctivement, comme s’il était « agi » ? Comment parvenir à parvenir à l’excellence ? L’intuition serait-elle la qualité indispensable pour devenir un champion ?
Les nombreux sportifs qui participent aux Jeux Olympiques ont tous un très haut niveau. Ce qui va faire la différence et les hisser au rang de champions, c’est « leur capacité intrinsèque à se mettre dans un état d’éveil intérieur pour être le plus rapide, le plus vif, le plus intuitif possible afin d’anticiper les actions de l’adversaire ou la trajectoire d’une balle », explique Eric Parein, médecin du sport à Crach dans le Morbihan, coach sportif professionnel et formateur. Pour certains, il y a une part innée, pour les autres, cela peut se travailler. » Les sportifs le savent : pour optimiser leurs performances et rechercher la perfection, la préparation mentale est aussi importante que le physique. A ce titre, l’ancien joueur américain de basket en NBA, Kareem Abdul-Jabbar, déclarait un jour après un match : « la clé du succès, c’est de jouer avec son âme autant qu’avec son corps. »

En effet, les pensées nourrissent les émotions qui, elles-mêmes, déterminent une action. Ainsi, les sportifs s’appliquent à apprivoiser leur mental. « Il est très fréquent que les sportifs fassent appel à des techniques qui sollicitent l’inconscient, principal réservoir d’apprentissages, lieu de ressources et de sagesse. Il existe pour cela différentes techniques. D’abord, des exercices de visualisation mentale : à l’entraînement, le sportif va imaginer la course parfaite, y intégrer d’éventuels situations d’échec et anticiper des réponses au cas où cela lui arrivera dans la réalité matérielle pour adopter des automatismes, et avoir des gestes correcteurs sans passer par des phénomènes de réflexion. L’hypnose ericksonienne fonctionne très bien aussi car elle permet de faire appel à des circuits non mentaux. La respiration, la méditation, la Programmation Euro-Linguistique ou encore la sophrologie vont également être utilisées dans les phases analytiques de recherche de ressources intérieures. Quand par exemple, un sportif répète, en compétition, la même situation d’échec, il va se confronter mentalement à ses erreurs, les verbaliser, les conscientiser, puis imaginer une situation de réussite. Tous ces outils ne conviennent pas à tous les compétiteurs. C’est au coach mental de choisir la technique en fonction de la personnalité de chaque sportif. Il faut tenir compte de sa religion, de sa culture, de ses croyances, de son éducation, de son idée du sport et de la victoire... Certains champions veulent gagner pour eux, d’autres pour leur famille, pour leur pays, pour Dieu... Tout ce qui constitue un individu interfère dans le processus d’entraînement et d’optimisation des performances. »

Une « zone » que tous les sportifs veulent atteindre

Toutes ces techniques mentales de coaching offrent un précieux sésame pour tenter d’accéder au saint Graal : la « Zone », cet état d’éveil intérieur, synonyme de performance maximale, après lequel courent tous les sportifs. Un état de grâce, que l’on peut presque qualifié d’état second, où tout leur réussit. Où, comme l’explique Zinedine Zidane, les joueurs sont capables de se dépasser et d’agir avec un temps d’avance. Un moment d’hyper-intuition où le footballeur semble avoir le ballon collé aux crampons, et anticipe le jeu de l’équipe adverse. Ce bref instant où le joueur de basket réussit tous les shoots qu’il tente, et se sent inébranlable. Ces quelques secondes où le tennisman va pressentir où la trajectoire exacte de la balle, où le nageur va exécuter sa dernière longueur en remontant tous ses concurrents de manière presque surhumaine pour gagner la course. Les anglo-saxons l’appellent le « flow », la communauté scientifique, la ZOFI (Zone Optimale de Fonctionnement Intérieur) ou Zone Optimale Individuelle de Fonctionnement (ZOIF). « On sait que les zones cérébrales qui centralisent les prises de décision sont sous la dépendance de phénomènes physicochimiques qui vont entraîner une cascade d’effets métaboliques, et sécréter des neuro-hormones », explique Eric Parein. « Longtemps, on a cru qu’atteindre la zone relevait du coup de chance. Aujourd’hui, on sait qu’on peut aider les joueurs à se mettre en condition. Pour cela, il est indispensable que l’esprit, le corps et les émotions soient dans un état particulier d’intégrité, d’harmonie et de synergie. »


© AFP Photo

Dans son ouvrage Flow : The Psychology of Optimal Expérience, publié en 1990, le psychologue hongrois Mihaly Csikszentmihalyi, qui s’est intéressé à ce phénomène depuis 1975, explique que ce « flow » est expérimenté lorsque le sujet est totalement absorbé par son activité. Le psychologue parle de « motivation intrinsèque », un état caractérisé par « un sentiment de grande absorption, d’engagement, de concentration, de domination et de talent au cours duquel les préoccupations temporelles sont totalement ignorées, et où l’ego disparaît. Le temps passe vite. Chaque action, chaque mouvement et même chaque pensée découle naturellement et inévitablement de la précédente ; tout votre être est impliqué et vous utilisez vos compétences à l’extrême. » Une harmonie totale entre la pensée et les gestes, entre le corps et l’esprit. Le coureur automobile Ayrton Senna qui a connu la « Zone » déclarait : « J’étais en pôle position. Soudain, j’ai compris que j’avais deux secondes d’avance sur tout le monde. J’ai alors réalisé que je ne conduisais plus la voiture consciemment. Je la conduisais comme instinctivement. J’étais comme dans un tunnel : tout le circuit était un tunnel. Je continuais, encore et encore. J’avais largement dépassé mes propres limites mais j’étais toujours capable d’aller encore plus vite et de prendre encore un peu d’avance. » Pelé, un des meilleurs joueurs de football de l’histoire du ballon rond, quant à lui, dira en commentant ses exploits : « J’ai plusieurs fois ressenti comme un étrange calme, suivi d’une sorte d’euphorie. J’avais l’impression de pouvoir courir une journée entière sans fatigue, de pouvoir dribbler à travers toute l’équipe, à travers tous mes adversaires, comme si je pouvais presque leur passer à travers physiquement. ». Mêmes impressions durant certains sports d'endurance comme le cyclisme, en témoignage Richard Virenque : « Quand le physique faisait mal et que je n'avais plus de force, j'arrivais à me mettre dans un état second pour pouvoir continuer. »

Des préparations spécifiques pour les Jeux Olympiques

Pour rester dans la Zone, les sportifs apprennent, durant leur préparation mentale des techniques d’ancrage qu’ils utilisent sur le terrain, pendant la compétition. « Quand soudain, le joueur a des doutes, qu’il est près de la spirale de l’échec, il peut remobiliser son énergie intérieure avec une image mentale ou un geste physique qui, dès qu’il va le reproduire, va déclencher une cascade neuro-hormonale, précise Eric Parein. En tennis, les joueurs utilisent beaucoup cette technique d’ancrage. Rafael Nadal, par exemple, frotte cinq fois son bras avec sa serviette, Ivan Lendl, lui, s’arrachait les cils. »
Qu’en est-il des sportifs qui participent aux Jeux Olympiques ? Ont-ils tous reçu une préparation mentale pour avoir toutes les chances de monter sur le podium ? « Oui, pour l’immense majorité des athlètes, répond Eric Parein. En particulier, les Anglo-saxons (Américains, Australiens, Canadiens...). En France, certains y ont recours mais c’est plus rare. Ces techniques de visualisation mentale, de concentration ou d’ancrage sont encore méconnues et donc peu utilisées car les entraîneurs estiment déjà posséder les armes nécessaires et suffisantes pour préparer les sportifs. Pourtant, la demande est croissante et de plus en plus de sportifs partent faire une préparation mentale à l’étranger. Je pense que les choses vont évoluer dans le bon sens. »
Sources INREES

mardi 3 juillet 2012

COMMENT ? ne pas avoir de regrets :

Les regrets des mourants

Une infirmière australienne, spécialisée dans un service de soins palliatifs d’un hôpital, a accompagné les personnes mourantes dans leurs derniers jours. Dans un livre paru fin 2011, elle a révélé quels étaient les regrets les plus courants que nous avions à la fin de notre vie. (Lu sur Yahoo!)
© Walter Schels
Bronnie Ware n’est pas une infirmière comme les autres. Comme les autres, elle travaille dans un hôpital depuis plusieurs années pour venir en aide aux malades. Mais ce qui différencie Bronnie Ware de ses collègues, c’est qu‘elle a accompagné des patients lors des 12 dernières semaines de leur vie. Pendant de longs mois, elle a minutieusement relevé dans un blog les regrets qu’ils éprouvaient à l’approche de la mort. « Inspiration and Chai » a ensuite été posé sur le papier pour en faire un livre, qu’elle a sobrement intitulé « Le top 5 des regrets du mourant ». Bronnie Ware y évoque notamment l’exceptionnelle clairvoyance dont ont fait preuve ses patients avant de mourir, et comment nous pourrions apprendre de leur sagesse. Voici les 5 regrets les plus cités au cours des nombreuses années qu’elle a passées à leurs côtés.

1 - J’aurais aimé avoir le courage de vivre ma vie comme je le voulais, et non pas comme les autres l'entendaient


« C’était le regret qu’ils avaient le plus en commun. Quand les gens prennent conscience que leur vie est presque terminée et regardent derrière eux, il leur est plus facile de voir combien de rêves n’ont pas été réalisés. La plupart des gens n’ont pas réalisé la moitié de leurs rêves et vont mourir en sachant que c’est une conséquence directe des choix qu’ils ont fait, ou pas. La santé apporte une liberté dont très peu de gens se rendent compte, jusqu’à ce qu’ils ne l’aient plus. »

2 - J’aurais aimé ne pas travailler aussi dur


« Ce souhait est venu de tous les hommes que j’ai soignés. Ils n’ont pas assez vu leurs enfants grandir et n’ont pas passé suffisamment de temps avec leur femme. Les femmes ont également exprimé ce regret, mais comme la plupart étaient issues d’une génération plus âgée, nombreuses d’entre elles n’ont pas été "soutien de famille". Tous les hommes regrettent d’avoir passé autant de temps dans leur vie à travailler. »

3 - J’aurais aimé avoir le courage d’exprimer mes sentiments


« Beaucoup de gens refoulent leurs sentiments afin de maintenir l’entente et la paix avec les autres. En conséquence, ils se sont installés dans une existence médiocre et n’ont jamais pu devenir ce qu’ils auraient aimé être. Beaucoup de maladies sont développées ou entretenues par l’amertume qui habite les patients. »

4 - J’aurais aimé rester en contact avec mes amis


« Souvent, ils se rendent compte trop tard qu’ils auraient pu profiter du soutien de leurs vieux amis dans les dernières semaines avant leur mort, mais il n’est jamais facile de les retrouver. Les gens sont tellement absorbés par leur propre vie qu’ils mettent de côté au fil des années des amitiés précieuses. Beaucoup regrettent de ne pas avoir fait assez d’effort et passé assez de temps pour les préserver. Les patients pensent souvent à leurs amis lorsqu’ils sont en train de mourir. »

5 - J’aurais aimé chercher à être plus heureux


« C’est un regret surprenant qu’ils avaient presque tous en commun. Beaucoup d’entre eux ne s’étaient pas rendus compte que le bonheur peut-être un choix. Ils sont restés coincés dans de vieux schémas et habitudes. Le soi-disant "confort" dans lequel ils étaient installés les a empêchés d’envisager les choses autrement, tétanisés dans leurs vies par la peur du changement. »

Lire l'article sur Yahoo!

samedi 2 juin 2012

CA MARCHE COMMENT ?


Ça marche comment, la télépathie ? Et la clairvoyance ?

Reportage | Les scientifiques de l'Institut métapsychique international, à Paris, étudient la clairvoyance, la télépathie, la précognition ou encore la télékinésie. Bref, tous ces intrigants phénomènes paranormaux. Des chercheurs qui ne trouvent pas normal qu'on les prenne pour des clowns...


Le 08/08/2009 à 00h00
Nicolas Delesalle - Télérama n° 3108

Photo : DR
Et si c'était vrai ? Et si la science dure, qui se gausse du paranormal, se trompait ? Sur le chemin, on s'interroge. Le rendez-vous est fixé au mystérieux Institut métapsychique international (IMI), sis 51, rue de l'Aqueduc, dans le 10e arrondissement, à Paris. Créée en 1919, cette fondation reconnue d'utilité publique étudie les phénomènes dits « paranormaux » : clairvoyance, télépathie, précognition ou télékinésie. Doit-on rire ? Trembloter ? « Si la science délaisse ces faits, l'ignorance les prendra », prophétisait Victor Hugo. Prédiction réussie.

 Le paranormal se carapate en dehors des clous de l'expérience, des lois de la physique et du bon sens. Chez certains sujets, il provoque une pétoche mâtinée de fantômes, d'esprits vengeurs et de guéridons qui tournent tout seuls. Chez d'autres, c'est la défiance. Comment croire à ces horoscopes débiles, à ces médiums errant aux sorties de métro et qui n'ont pas su prévoir que la vie de médium n'était pas une sinécu­re ? Comment se fier aux dons extralucides d'un Paco Rabanne, qui hurla au loup en 1999, annonçant la chute de la station spatiale Mir sur Paris le 11 août, jour de l'éclipse totale du soleil ? Comment prendre au sérieux tous ces truqueurs roués qui, depuis que l'homme a appris que son voisin peut se montrer un peu truffe, vampirisent crédulité ou mal-être, et nous font croire que si Mars est en cancer, alors, oui, sans aucun doute, nous aurons des problèmes de cœur en août.
Avant de visiter l 'IMI, on a pris soin de lire les travaux d'Henri Broch, physicien de combat, professeur à l'université de Nice Sophia Antipolis, fondateur du Cercle zététique (2), qui pratique « l'art du doute » et surtout celui du coup de boule symbolique dans le nez du sourcier-sorcier. « Le droit au rêve a pour pendant le devoir de vigilance », serine-t-il. Depuis presque trente ans, Henri Broch dégomme les expériences pseudo-paranormales. Il décrypte, démine, critique, tourne en dérision, s'inquiète de l'obscurantisme galopant. Broch représente fidèlement la position de la « vraie » science face au paranormal : contre, tout à fait contre.

54 % des Français croient
à la guérison par les magnétiseurs ;
40 % à la transmission de pensée.
Sur le sujet, la France est plus partagée. Avec son approche cartésienne du monde, elle reste une terre de désolation pour les para sciences, mais une terre de contrastes, puisqu'on y compte un grand nombre de guérisseurs et marabouts. Les clients sont légion. Selon une enquête de la Sofres de 2002, 54 % des Français croient à la guérison par les magnétiseurs ; 40 % à la transmission de pensée ; un peu plus de 33 % aux rêves prémonitoires. Qui est séduit par le paranormal ? Les jeunes, les femmes, les classes moyennes, les non-pratiquants. Quel point commun entre ces groupes ? Peut-être la difficulté à augurer des lendemains qui chantent, explique le sociologue Daniel Boy dans une étude de la Revue française de sociologie.
Voilà le perron de l' IMI. On s'attend à rencontrer ici des druides aux yeux cernés qui marchent sur leurs cheveux, ou bien des types en cape noire, aux yeux globuleux et aux sourcils circonflexes. Concentré, on essaie en vain de deviner le code de la porte d'entrée. Mais voilà Mario Varvoglis, directeur de l' IMI. Surprise, son allure n'est absolument pas paranormale. Pas très grand, cheveux courts, yeux noisette, sourcils un peu broussailleux, accent grec. Il salue, avenant, sans volonté apparente de prendre le contrôle de notre cerveau. Et tape le code d'entrée. L 'Institut occupe un loft clair zébré de bibliothèques. Décoration sobre. Pas de tête de mort ou d'enfant sacrifié dans les parages. L'espace est consacré aux conférences. Le sous-sol accueille les expériences.
Au mur, des fantômes barbus font la gueule, comme c'était la mode aux premiers temps de la photo : « Ici, c'est Henri Bergson, commente Mario Varvoglis ; il était très actif à la Society for psychical research. » A côté, boudent le philosophe Gabriel Marcel, le médecin Eugène Osty et René Warcollier, qui participa au projet « Stargate », mis en place aux Etats-Unis dans les années 70 pour enquêter sur le potentiel d'applications militaires des phénomènes psychiques ; plus loin, Camille Flammarion, l'éthologue Rémy Chauvin, le Nobel de médecine Charles Richet, tous pionniers dans cette étrange activité.

Depuis quatre-vingt-dix ans, l'IMI tente de savoir
si le cerveau humain est oui ou non capable
d'agir sur la matière.
Des esprits habitent-ils les lieux ? « On ne travaille pas sur le spiritisme, assure Mario. C'est une croyance. On est sceptique. » L'IMI n'ausculte que des sujets bien vivants, tout en tripes, qui se cognent quand ils essaient de traverser les murs. Depuis quatre-vingt-dix ans, il tente de savoir si le cerveau humain est oui ou non capable d'agir sur la matière, de transmettre des informations par télépathie ou de prévoir des événements. Mais attention ! Mario Varvoglis tient en horreur les boules de cristal et tout le folklore qui entoure son art. Docteur en psychologie expérimentale, il a travaillé sur la télépathie à l'université de Princeton, aux États-Unis, comme d'autres réparent des vélos. Ses expériences ont inspiré le film Minority Report. Il se fiche de la numérologie ou de l'astrologie, de « simples croyances », comme le spiritisme. Il dit bûcher sur des phénomènes réels. « Venez », dit-il.
Descente au sous-sol vers les salles d'expérimentation. Dans l'obscurité de la première pièce sommeille une drôle d'antenne à quatre branches qui tourne comme une girouette. L'appareillage sert à faire des expériences en biopsychokinèse. L'esprit peut-il influencer la matière organique ? Par exemple ralentir ou accélérer le pourrissement d'un fruit ? Mario tente de le prouver. Au bout de chaque barre métallique, il loge des tomates, de simples tomates, de celles qui finissent leur carrière avec un peu de mozzarella et d'huile d'olive. Au premier étage de l' IMI, quelqu'un se concentre et vise mentalement la « tomate cible ». D'après le directeur de l' IMI, les résultats de ce type d'étude sont significatifs. « On essaie d'affiner notre protocole. On va travailler avec des yaourts, plus homogènes que les tomates. » Des yaourts plus homogènes que des tomates qui pourrissent quand on pense à elles : le paranormal commence à devenir intéressant.
Les sciences psychiques, ancêtres de la parapsychologie, plantent leur morsure au début du XIXe siècle, quand les plus grands noms de la science britannique s'entichent de spiritisme, notamment Faraday ou Crookes, dans le sillage d'Allan Kardec, enterré au Père-Lachaise et dont la tombe est plus fleurie que celle de Jim Morrison. Plus tard, l'Américain Joseph Banks Rhine a tenté pendant quarante ans de fonder une parapsychologie scientifique en utilisant des cartes symboliques que devaient deviner des sujets. A Edimbourg, à la demande de l'écrivain Arthur Koestler, une chaire de parapsychologie a même été créée.

“La phénoménologie paranormale mérite d'être étudiée.
Nous ne sommes pas que des cartes de crédit
et des numéros de Sécurité sociale.”
Et aujourd'hui on étudie le paranormal... en France ! Paul-Louis Rabeyron, pédopsychiatre des hôpitaux, membre du comité directeur de l'IMI et enseignant à l'Université catholique de Lyon depuis quinze ans, épluche méthodiquement les questions que pose le paranormal dans son cours : « Sciences, société et phénomènes dits paranormaux ». Il veut étudier le paranormal avec les outils des sciences humaines et des sciences exactes. S'intéresse à la façon dont notre culture méprise les « compétences » des voyants alors qu'elle s'exalte devant les « performances exotiques d'un chaman amérindien ». Pour lui, il ne s'agit pas tant de croire que d'étudier un phénomène. Il doute, et doute de son propre doute. Mais, dans toutes les cultures, l'histoire fourmille de récits de prémonitions, de drôles de coïncidences. Pour le docteur Rabeyron, tout ne peut pas être inventé ou expliqué. « Nier ces expériences et témoignages multiples, c'est nier ce qui fait l'homme et la vie dans ce qu'ils ont de plus troublant, leur mystère et leur inconstance. La phénoménologie paranormale mérite d'être étudiée. Nous ne sommes pas que des cartes de crédit et des numéros de Sécurité sociale. »
Dans une autre pièce bourdonne un ordinateur équipé d'un logiciel de portraits-robots qui compose de façon aléatoire un visage, en utilisant quatre variables : cheveux, yeux, nez, bouche. Le sujet testé doit deviner quel visage a choisi l'ordinateur en jouant sur les mêmes variables. Au moins s'en approcher. L'idée n'est pas de tester des voyants professionnels mais beaucoup de quidams, afin d'établir une statistique. Et, curieusement, selon l' IMI, le pékin de base ferait mieux que le hasard. Nous aurions tous un micro-don, des antennes sur le front. En un mot : du pif. « L'éducation, la culture, rien n'encourage le développement de ce don qui reste atrophié chez la plupart d'entre nous », soupire Mario.
Troisième expérience. Nous voilà en plein champ de Ganzfeld (champ sensoriel uniforme). Allongé dans un fauteuil paranormalement moelleux. Au-dessus de nous, une lampe diffuse une lumière rouge. Sur chacun de nos yeux, une demi-balle de ping-pong. On a sans doute l'air d'une buse. Sous les demi-balles, on n'y voit que du rouge, mais un beau rouge homogène de veilleuse de cimetière. On s'en tiendra là, mais en cas d'expérience, le cobaye enfile un casque et écoute un bruit blanc, un bruit d'océan. Ensuite il parle automatiquement, « pour faire émerger une partie de nous plus proche des rêves que du conscient ». Pendant ce temps, à distance, un autre sujet, appelé « émetteur », regarde un extrait de film choisi au hasard parmi cent autres. Il le regarde en boucle, longtemps, parfois toute une nuit. Le métier d'émetteur peut se montrer emmerdant. Mais, à l'étage du dessous, le « récepteur » va peut-être « sentir » de quel film il s'agit. Même si c'est un mauvais film. Au matin, on demande au « récepteur » de choisir parmi quatre films. Au hasard, il a 25 % de chances de trouver. « On atteint 32 ou 33 % de taux de réussite, s'enthousiasme le directeur de l'IMI. Ceux qui sont encore sceptiques sont fâchés avec les données. Tout le protocole est contrôlé informatiquement en double ou triple aveugle. »

“Tout le monde nous tire dessus.
Oui, il y a eu des tricheurs, mais
nous ne sommes pas des clowns.”
Mais, bon sang, comment ça marche la télépathie ? Comment l'information passe-t-elle d'un cerveau à un autre ? Elle galope sur le dos des molécules ? Des oiseaux transparents ? Il existe mille théories, la plupart farfelues. Mario Varvoglis lui même, comme Paul-Louis Rabeyron, n'est convaincu par aucune, à part peut-être celle du temps, mais alors là, attention, il faut s'accrocher à son propre cerveau. Sachez-le, ça peut être utile : il n'y a aucune raison que le temps soit unidirectionnel. Eh non. Les dimensions de l'espace vont de part et d'autre de leurs repères. Il devrait en être de même avec le temps. Mais l'expérience nous dit le contraire. Hier est hier, et demain attendra demain avant d'être aujourd'hui. Sauf que, selon certains parapsychologues, il y aurait des ruptures dans le système. Le temps « reculerait » parfois, offrant des failles d'informations. Ce qui expliquerait le phénomène de précognition. Le récepteur de l'expérience du champ de Ganzfeld trouve le bon film, non parce que l'émetteur lui a transmis l'information, mais parce qu'il a « vu » la scène finale où on lui donne le bon résultat. Ahem... On vous avait prévenus. Devant notre air mi-sceptique, mi-raisin, Mario Varvoglis ne cille pas : « La physique n'expliquera pas tout. Il se peut qu'il y ait plus tard des révisions pour intégrer des phénomènes parapsychologiques, les relations entre conscience et matière. »
Pas la peine d'être extralucide pour renifler l'agacement du patron de l'  IMI, sans doute fatigué de passer pour un agité du bocal : « Nous sommes sur une ligne de crête, coincés entre les extrémistes et leur boule de cristal, et les scientistes : tout le monde nous tire dessus. Oui, il y a eu des tricheurs, comme dans l'histoire de toutes les sciences, mais ce n'est pas pour ça qu'il n'y a rien. C'est un vrai puzzle scientifique. Nous ne sommes pas des clowns. »

“Si ça marchait à tous les coups, la parapsychologie
serait reconnue. Le problème, c'est que ces
phénomènes sont très capricieux.”
Mais pourquoi l' IMI et tous les para-psychologues restent-ils englués dans une immense gangue de doute ? Pourquoi le cerveau humain ne serait-il pas capable de fulgurantes prouesses quand on sait que le monde est plein de « surdoués » capables de calculer des racines carrées de chiffres interminables en un instant ou de réciter des milliers de décimales de Pi ? Pourquoi les para-sciences sont-elles toujours ridiculisées alors que la science elle-même a bien du mal à expliquer le monde « normal » (elle ne sait toujours pas de quoi sont composés 96 % de la matière de l'Univers) ? L'un des grands problèmes des études sur le paranormal, pointé mille fois par Henri Broch, c'est la non-reproductibilité de ses expérimentations, base de la preuve en science. « Si ça marchait à tous les coups, la parapsychologie serait reconnue, explique Paul-Louis Rabeyron. Le problème, c'est que ces phénomènes sont très capricieux. »
Capricieux, élusifs et surtout ténus. Les chercheurs de l' IMI appuient leur théorie sur des écarts statistiques anormaux. Les sujets étudiés ne font pas de miracle. Ils font simplement mieux que le hasard. Et là où le chercheur de l'IMI détecte un signal, une forme précise dans les nuages, le sceptique ne voit qu'un bruit de fond, une masse informe.
Pour se défendre des attaques des sciences dures, les para-psychologues rappellent souvent l'histoire de Galilée, traîné devant un tribunal de l'Inquisition pour hérésie parce qu'il défendait le système copernicien. Mario Varvoglis, lui, évoque les époux Curie, qui étudiaient la radioactivité, un phénomène ténu, subtil, dont personne n'aurait pu imaginer qu'il permettrait un jour de construire une bombe atomique. Sur sa ligne de crête, sous les huées des sciences dures ou des fêlés des fantômes, l' IMI cherche encore la preuve irréfutable, sa bombe paranormale.

samedi 14 avril 2012

ESPRIT, ES- TU LA ?

DOROTHÉE CHASSEUSE DE FANTÔME.

«Vous ne sentez pas le froid?» Rien de plus normal, semble-t-il, dans la nef d'une église. Pas pour Dorothée Koechlin de Bizemont, qui s'exclame brusquement: «Ça grouille de fantômes, ici. Je suis glacée. Sortons!»
Effrayée, elle se précipite à l'extérieur de la chapelle Notre-Dame de la Consolation, rue Jean-Goujon. «Le 4 mai 1897, raconte-t-elle, des dizaines de personnes ont péri à l'emplacement de l'église, dans l'incendie du bazar de la Charité. J'ai ressenti leur présence.» 
En dépit de son air d'institutrice début de siècle, Dorothée Koechlin de Bizemont exerce la surprenante activité de chasseuse de fantômes, toujours à la demande des particuliers. Armée d'un simple pendule, elle entre dans la maison hantée et demande à voix haute: «Y a-t-il une entité dans ce lieu?» Explications: «Je communique avec la présence invisible pour mieux la connaître. Qui est-elle? Que veut-elle? Avec un exorciste et le propriétaire des lieux, nous prions ensemble, pour la pousser mentalement vers la lumière.
Nous allumons un feu; si les flammes craquent, c'est que l'entité se libère.» A Paris, cette chercheuse en parapsychologie, auteur d'un livre sur Le Pendule (Solar), a déjà désenvoûté plusieurs lieux. «Cette ville est très chargée parce que son passé a souvent été sanglant.» On y trouve des hordes de spectres, même. Marie-Antoinette refuserait de quitter le Trianon, à Versailles, et l'esprit de Mazarin «habiterait» toujours la bibliothèque Mazarine, son ancien hôtel particulier. 
Sur la place de la Concorde, malgré la chaleur, Dorothée réprime un frisson: «Une amie médium me disait que, quand elle passait ici à pied, elle croisait les charrettes des condamnés. Cette place a baigné dans le sang!» Autre lieu très «fréquenté»: les Invalides. Jusqu'en 2002, Dorothée y organisait des ateliers de «perception des fantômes des soldats morts dans les jardins de l'hôpital». 
Aujourd'hui encore, la capitale et ses environs seraient la proie de phénomènes paranormaux. En 1984, la direction de la prison de Fresnes aurait fermé une cellule pour «hantise». Une centaine de HLM, dit-on, lieux d'assassinats ou de suicides, ne trouvent plus preneurs parce que squattés par des entités indésirables. Au musée de l'Homme, un crâne en cristal de roche d'origine maya, qui a servi à des rites sacrificiels, se déplacerait, la nuit, de quelques centimètres. Parfois, les gardiens le retrouvent même renversé... SOS fantômes? Une seule solution: contacter notre ghostbuster en dentelles.

 Par par Dalila Kerchouche et , publié le 21/06/2004(0)

lundi 9 avril 2012

MADAME SOLEIL .

Qui était Madame Soleil ?


Madame Soleil …on aurait pu croire à un pseudonyme, tellement ce nom semblait prédestiné. Pourtant, la fameuse astrologue de renommée mondiale s’appelait véritablement Germaine Soleil. Elle est devenue célèbre grâce à son horoscope matinal qu’elle a animé sur les ondes d’Europe 1 pendant 23 ans, de 1970 à 1993.
Madame Soleil © sipa - Qui était Madame Soleil ?

Madame Soleil © sipa
Un climat astral peu favorable pour Madame Soleil

Née le 18 juillet 1913, Germaine Soleil a été, dès son plus jeune âge, initiée par son père à l’observation des astres. Cependant, la petite fille ne rêvait pas de devenir astrologue, mais médecin. La mort prématurée de ses parents et les difficultés financières la firent renoncer à ses projets, et elle s’orienta vers des études de dactylographie, plus courtes et moins onéreuses. Après avoir exercé le métier de secrétaire, elle se maria avec Gaston Fargeas, dont elle eut quatre enfants.. Elle ouvrit ensuite un magasin de lingerie, mais les astres ne la soutenant pas, l’affaire périclita et Germaine Soleil chercha une autre voie.
Une bonne étoile à l’horizon

Sa tante Rachel était diseuse de bonne aventure et avait une roulotte à Paris. Elle initia sa nièce aux secrets de la voyance et de l’astrologie.
Germaine acheta à son tour une roulotte et les astres commencèrent à lui sourire...Son sixième sens, ses prévisions fines et intelligentes lui assurèrent une clientèle de plus en plus nombreuse. On se murmurait son nom de bouche-à-oreille. Personnalités célèbres et hommes politiques vinrent la consulter. Parmi eux, Paul Meurisse qui était directeur artistique d’Europe 1. Il lui proposa d’animer un horoscope matinal sur les ondes de la radio la plus populaire de l’époque
Madame Soleil, un ciel sans nuages pour une ascension fulgurante.

 Madame Soleil, accepta et commença sa carrière radiophonique le 14 septembre 1970.
 Elle y resta 23 ans, jusqu’en septembre 1993. C’est durant cette période qu’elle connut son apogée.
Parallèlement à son horoscope  quotidien, elle répondait en direct aux auditeurs qui souhaitaient connaître leur avenir. Le standard était saturé. Certains jours, on enregistrait jusqu’à 30 000 appels ! Madame Soleil prodiguait des conseils, et ponctuait souvent ses phrases d’un "Tenez bon, mon petit !".
Sa renommée était telle, que Georges Pompidou, le président de la république de l’époque, interrogée lors d’une conférence de presse sur un problème d’avenir, déclara même un jour avec humour à un journaliste : "Je ne suis pas madame Soleil !"

Germaine Soleil est née sous le signe du cancer, un des signes du zodiaque le plus proche des enfants. Ce n’est donc sans doute pas par hasard qu’elle anima également à partir de 1988 des chroniques télévisées au club Dorothée, où elle prédisait aux jeunes auditeurs leur horoscope.
L'astrologue s’est éteinte le 27 octobre 1996 à l’âge de 83 ans. Elle repose au cimetière de Levallois-Perret.

mercredi 21 mars 2012

UN THERAPEUTE PAS COMME LES AUTRES !!!

Des animaux thérapeutes

On connaissait l’effet bénéfique d’une présence animale sur les êtres humains. De là à imaginer nos amis les bêtes faire leur entrée dans les hôpitaux français... Pourtant, depuis près de trois ans, la zoothérapie, testée dans certains établissements, permettrait d’améliorer la santé physique et mentale des patients atteints de troubles cognitifs, de la mémoire ou de psychomotricité.
Un thérapeute pas comme les autres a débarqué, il y a six mois, à l’hôpital gériatrique des Charpennes à Lyon. Réformé de l'école de chiens d'aveugles « parce qu'il avait peur des camions dans la rue », Eliott, un jeune labrador de 3 ans a été accueilli à bras ouverts par l'Unité neuro-vasculaire de la personne âgée (UNV) pour assister ergothérapeutes et kinésithérapeutes pendant les exercices de rééducation des patients atteintes d’Alzheimer ou ayant subi un accident vasculaire-cérébrale (AVC). Contrairement au concept de chiens visiteurs mis en place dans de nombreuses maisons de retraite pour divertir les anciens, cette technique thérapeutique vise à améliorer le langage, la mémoire, l’état dépressif, les problèmes relationnels et/ou la psychomotricité des patients, par la médiation animale.
On appelle cela la zoothérapie. « Le plus original et le plus innovant ici, souligne le Professeur Krolak-Salmon, neurologue, médecin-chef et heureux propriétaire du labrador, c'est le travail du chien dans les exercices de rééducation de personnes âgées, après un accident vasculaire cérébral (AVC). ». « Andrée, 79 ans, a été victime d’un AVC fin 2011, explique Philippe Bonnet, kinésithérapeute du service. A raison de deux ateliers par semaine, Eliott a très vite favorisé l’élargissement de son champ de vision. Ne pouvant plus se repérer dans l’espace, la présence du labrador lui permet de ne plus rester fermée sur elle-même, et de relever la tête. Le regard est le premier sens qui permet l'ouverture vers l'extérieur. Au début, elle se concentre sur l’animal pour le suivre puis ce sera sur l'environnement. Le chien lui sert de repérage visio-spacial. » Ainsi, obéissant aux ordres du thérapeute, Eliott se déplace de gauche à droite pour « ouvrir le champ perceptif visuel » de l'octogénaire qui, appuyée sur sa canne, parvient à mieux de repérer dans l’espace et à faire quelques pas.
Le chien n’est pas le seul animal utilisé en zoothérapie. Le cochon d’Inde, les équidés ou encore les dauphins peuvent eux aussi avoir un rôle de médiateur thérapeutique.

Si la zoothérapie, contrairement aux Etats-Unis, est encore peu répandue en France, les bienfaits thérapeutiques des animaux sur l’Homme sont reconnus depuis des siècles. En 1792, en Angleterre, l’homme d’affaires philanthrope William Tuke fonde le York Retreat. A cette époque les malades mentaux, traités très durement, sont enfermés, enchaînés et battus. En leur proposant de s’occuper d’animaux, il va s’apercevoir que ces psychopathes vont se responsabiliser, développer un lien d’attachement, et reconstruire une estime d’eux-mêmes. Après la première guerre mondiale, les infirmières du Pawling Army Air Force convalescent Hospital de New York utilisaient des chiens comme aide à la thérapie pour les soldats traumatisés. Au 19ème siècle, durant la guerre de Crimée, Florence Nightingale, fondatrice des techniques infirmières modernes, et pionnière dans l’emploi d'animaux à titre thérapeutique, gardera une tortue à l’hôpital après avoir remarqué que ceux-ci avaient le pouvoir de réconforter les gens et de diminuer leur anxiété. En 1953, c’est Boris Levinson, psychiatre américain, qui va véritablement développer les possibilités de l’animal en thérapie après avoir découvert par hasard l’influence positive de son propre chien sur un jeune patient autiste. L’enfant emmuré dans son mutisme refusait toute communication avec le monde extérieur. Resté par inadvertance dans le cabinet, son chien s’approche du garçon, le renifle, le lèche. Et là, comme par miracle, l’enfant va, pour la première fois, s’exprimer avec le chien. Il demandera même à revenir pour le revoir. C’est ainsi qu’est né la « Pet Facilitated Psychotherapy » (psychothérapie facilitée par l’animal). D’autres thérapeutes comme Friedmann, Katcher, Lynch ou Thomas vont mettre en évidence les effets de l’animal sur la santé. Par exemple, le simple fait de caresser un animal fait baisser la tension artérielle et permet de diminuer la mortalité chez les sujets cardiaques. Le Dr Serpell de Cambridge a même démontré que l’animal familier permettait aux patients de vivre plus vieux et en meilleur santé avec, chez les personnes âgées, une diminution des fractures du col du fémur. Phénomène assez récent, les animaux font leur entrée dans certains services hospitaliers. Selon François Beiger, fondateur et directeur général de l’Institut Français de Zoopathie, une trentaine d’hôpitaux en France auraient aujourd’hui adopté cette technique thérapeutique. « Depuis 2009, de plus en plus d’établissement de santé nous envoient des thérapeutes, des infirmiers, des kinés ou encore des psys en formation, explique-t-il. J’en suis ravi de cet engouement mais il ne faut pas qu’il soit uniquement induit par un effet de mode ! Je constate que, depuis deux ans, beaucoup de jeunes gens veulent devenir zoothérapeutes et me contactent pour me demander de les former. Mais attention, ce n’est pas un métier ! Seuls les professionnels du milieu médical déjà familiarisés avec ces types de pathologies peuvent y accéder. ».

Objectif 2013 du Professeur Krolak-Salmon et de son Unité neuro-vasculaire de la personne âgée du CHU de Lyon : établir pour la première fois en France, un programme de travail pour démontrer l’efficacité de la zoothérapie au moyen d’une étude clinique sur deux groupes de patients ayant la même pathologie, l’un aidé du chien, l’autre non. « Pour l’instant, les résultats restent considérés comme plus ou moins subjectifs et abstraits, concède Philippe Bonnet. Alors même si cette rééducation très spécifique ne doit pas se substituer aux autres, cette étude peut offrir à la science une autre ouverture ».

Suite à un AVC, Marie, 77 ans, avait récupéré une bonne partie de sa motricité. Subsistait une hémi-négligence à gauche. « Après plusieurs contacts physiques réguliers avec Eliott, elle est parvenue à reprendre conscience de ce côté gauche et à retrouver progressivement l’utilisation de sa main », raconte Philippe Bonnet, qui s’est occupée d’elle. Si cette expérimentation au sein du CHU de Lyon en est encore « aux balbutiements, on a déjà pu constater que la présence de ce chien était une vraie valeur ajoutée dans le travail de rééducation. Et un énorme facteur de motivation pour les soignants comme pour les patients. ».

lundi 19 mars 2012

LES MYSTIQUES ET LES SAGES.

Vers une théorie intégrale du tout ?

Les mystiques et les sages savent depuis longtemps qu'il existe un champ cosmique reliant tout à tout au plus profond de la réalité, un champ qui conserve et transmet l'information. De récentes découvertes scientifiques indiquent que celui-ci pourrait être réel...
Que les théories scientifiques aient ou non un sens sur le plan humain, il est clair qu'elles ne sont pas éternelles. Il arrive de temps en temps que même les théories les plus solides s'effondrent parce que les prédictions qu'elles proposent ne sont plus corroborées par les nouvelles observations. Lorsque celles-ci n'ont pas d'explications immédiates, on les définit comme « anomales ». Étrangement, ce genre de chose est le moteur même du progrès en science. Bien sûr, quand tout fonctionne bien, il peut quand même y avoir du progrès, mais il s'agira au mieux d'un progrès fragmentaire. En fait, souvent on raffine d'avantage la théorie acceptée pour mieux l'adapter aux nouvelles observations et découvertes. Par contre, les grands changements se produisent quand cela n'est plus possible.
Dans ce cas, les scientifiques atteignent tôt ou tard un point où ils préfèrent partir à la recherche d'une théorie plus simple et plus éclairante plutôt que d'essayer d'étirer les théories établies. Dès lors, la voie est ouverte à une innovation fondamentale : un changement de paradigme. Et ce changement survit à la suite d'une accumulation d'observations ne correspondant pas aux théories acceptées et ne le peuvent aucunement, même si on étire ces théories. On est ainsi en présence d'une situation prête à accueillir un nouveau paradigme scientifique plus approprié. [...]

Durant les périodes de révolution scientifique, c'est-à-dire quand un paradigme établi est de plus en plus sur la sellette, les fables des chercheurs avant-gardistes acquièrent une importance particulière. Certaines restent des fabulations, d'autres abritent les graines d'une avancée scientifique importante. Au début, personne ne sait avec certitude laquelle des graines va croitre et donner des fruits. Dans un état de chaos créatif, le champ fermente. c'est ce qui se passe en ce moment dans une remarquable variété de discipline scientifique. Un nombre croissant de phénomènes anomaux voit le jour en cosmologie physique, en physique quantique, en biologie quantique et évolutive, et dans le nouveau domaine de recherche sur le champ de conscience. Ces phénomènes suscitent de plus en plus d'incertitude et amènent les scientifiques ouverts d'esprit à chercher au-delà des théories établies. Alors que les scientifiques plus conservateurs revendiquent que seules peuvent être reconnues comme scientifiques les idées publiées dans des magazines scientifiques bien établis et reproduites dans les manuels scolaires, les dissidents sont à la recherche de concepts fondamentalement nouveaux, y compris ceux qui semblaient dépasser les bornes ne serait-ce que quelques années plus tôt. Conséquemment, dans un nombre grandissant de disciplines, le monde devient de plus en plus fabuleux. Il est doté de matière noire, d'énergie noire et d'espaces multidimensionnels en cosmologie ; de particules instantanément reliées entre elles dans tout l'espace-temps par des plans plus profonds de réalité quantique ; de matière vivante présentant la cohérence des quanta en biologie ; de connexions trans-personnelles allant au-delà de l'espace-temps dans la recherche sur la conscience. Telles sont quelques-unes seulement de ces « fables » actuelles.

Même si nous ne savons pas encore aujourd'hui laquelle de ces fables deviendra demain une théorie scientifique acceptée, nous pouvons d'ores et déjà dire quel genre y parviendra. Les plus prometteuses ont des caractéristiques communes : en plus d'être novatrices et logiques, elles abordent les principales sortes d'anomalies d'une façon fondamentalement nouvelle et significative.
Actuellement, les principales sortes d'anomalies concernent la cohérence et la corrélation. La cohérence est un phénomène physique bien connu : sous sa forme ordinaire, elle définit la lumière comme un composé d'ondes ayant une différence constante en phase. Autrement dit, les relations de phase restent constantes et les processus et les rythmes sont harmonisés. Les sources ordinaires de lumière sont cohérentes sur quelques mètres, alors que les lasers, les micro-ondes, et d'autres sources lumineuses technologiques restent cohérentes sur des distances bien plus considérables. Mais la cohérence dont il est question ici est plus complexe et remarquable que dans sa forme ordinaire. Elle renvoie en effet à une syntonisation quasi instantanée entre parties ou éléments d'un système, que ce système soit un atome, un organisme, ou une galaxie. Toutes les parties d'un système offrant cette cohérence se trouvent dans une corrélation telle, que ce qui arrive à une partie arrive également aux autres parties.

Dans un nombre croissant de domaines scientifiques, les chercheurs rencontrent cette forme surprenante de cohérence ainsi que la corrélation qui la sous-tend. Par ailleurs, ils semblent signaler une forme et un degré d'unité auparavant insoupçonnés dans la nature. La découverte de cette unité figure au coeur de ce nouveau changement de paradigme. Il s'agit d'une avancée remarquable, car ce nouveau paradigme nous procure la meilleure base jamais eue pour façonner la théorie intégrale du tout que l'on cherche à élaborer depuis longtemps, sans succès.

Extrait du livre « Science et champ akashique » (Editions Les Arènes)
Par Ervin Laszlo - 22 septembre 2005
Science et Champ akashique - Tome 1, Ervin Laszlo
Éditions Ariane (Juin 2008) 







Source INREES

jeudi 15 mars 2012

SIGNAUX D 'ALERTE.

Quand les plantes parlent

Les plantes sont capables de communiquer entre elles par leurs racines. De se prévenir en cas de danger, et d’aider leurs congénères à l’anticiper. C’est ce que démontre une équipe de chercheurs israélienne. Explications.
Les plantes se parlent. Une équipe de chercheurs de l’Université de Ben-Gurion en Israël a découvert que les végétaux étaient capables d’échanger entre eux des informations indispensables à leur survie. Cette étude, publiée fin février dans la revue scientifique PLoS One, affirme que les plantes ayant subi un stress émettent par les racines des signaux d'alerte pour prévenir leurs voisines d’une menace, aidant ainsi leurs congénères à anticiper un danger à venir.
En laboratoire, l’expérience dirigée par le Professeur Ariel Novoplansky a été la suivante : deux rangées de cinq plants de petits pois ont été séparées par une troisième rangée centrale à laquelle va être injectée une substance induisant les conditions de sécheresse.
Côté 1, les racines des plantes de la rangée du milieu n’ont aucun contact physique avec leurs voisines, ce qui les limite à des communications via les pousses uniquement. Côté 2, la rangée du milieu partage le même espace d’enracinement qu’une des cinq plantes de la rangée contigüe. Quinze minutes seulement après avoir injecté la substance simulant un effet de sécheresse, toute la rangée centrale a réagi et chaque plante stressée a fermé ses stomates (les pores permettant aux feuilles de respirer) pour conserver un maximum d’humidité. Bien qu’aucune substance ne lui ait été inoculée, la plante la plus proche de cette rangée va capter le stress de ses congénères et anticiper cette sécheresse en fermant elle aussi ses stomates. A peine une heure plus tard, toutes les plantes qui partagent la même rangée et le même espace d’enracinement que cette dernière seront elles aussi prévenues du danger et répéteront le même comportement.
Selon le Professeur Ariel Novoplansky, les résultats de cette étude tendraient à penser que les plantes, en s’échangeant des signaux souterrains, seraient capables de répondre à divers défis environnementaux par des moyens de communication qu’on avait jusqu’alors attribuées aux organismes dits supérieurs, comme les oiseaux ou les mammifères.
De nouvelles études sont en cours pour déterminer les mécanismes sous-jacents d’un tel mode de communication entre les plantes et comprendre cette incroyable capacité d’adaptation pour se prémunir d’un danger.
Source INREES

SIGNAUX D 'ALERTE.

Quand les plantes parlent

Les plantes sont capables de communiquer entre elles par leurs racines. De se prévenir en cas de danger, et d’aider leurs congénères à l’anticiper. C’est ce que démontre une équipe de chercheurs israélienne. Explications.
Les plantes se parlent. Une équipe de chercheurs de l’Université de Ben-Gurion en Israël a découvert que les végétaux étaient capables d’échanger entre eux des informations indispensables à leur survie. Cette étude, publiée fin février dans la revue scientifique PLoS One, affirme que les plantes ayant subi un stress émettent par les racines des signaux d'alerte pour prévenir leurs voisines d’une menace, aidant ainsi leurs congénères à anticiper un danger à venir.
En laboratoire, l’expérience dirigée par le Professeur Ariel Novoplansky a été la suivante : deux rangées de cinq plants de petits pois ont été séparées par une troisième rangée centrale à laquelle va être injectée une substance induisant les conditions de sécheresse.

mardi 13 mars 2012


Faut-il avoir peur d'Harry Potter ?

Frédéric Lenoir s'interroge. Faut-il avoir peur des grands succès littéraires parsemés d’énigmes sacrées, de formules magiques, de phénomènes étranges et de terribles secrets ? Comblent-ils notre goût du mystère et notre fascination pour l’inexpliqué, malgré les avancées scientifiques ?
Harry Potter, Da Vinci code, le Seigneur des Anneaux, l’Alchimiste : les plus grands succès littéraires et cinématographiques de la dernière décennie ont un point commun : ils répondent à notre besoin de merveilleux. Parsemés d’énigmes sacrées, de formules magiques, de phénomènes étranges, de terribles secrets, ils comblent notre goût du mystère, notre fascination pour l’inexpliqué. Car c’est bien là le paradoxe de notre ultramodernité : plus la science progresse et plus nous avons besoin de rêve et de mythe. Plus le monde semble déchiffrable et rationalisable, plus nous cherchons à lui redonner son aura magique. Nous assistons actuellement à une tentative de réenchantement du monde…
justement parce que le monde a été désenchanté. Carl Gustav Jung en avait donné l’explication il y a un demi-siècle : l’être humain a autant besoin de raison que d’émotion, de science que de mythe, d’arguments que de symboles. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il n’est pas qu’un être de raison. Il se relie aussi au monde par son désir, sa sensibilité, son cœur, son imaginaire. Il se nourrit de rêves autant que d’explications logiques, de poésie et de légendes autant que de connaissances objectives. L’erreur du scientisme européen hérité du XIXe siècle (plus que des Lumières) a été de le nier. On a cru pouvoir éradiquer la part irrationnelle de l’homme et tout pouvoir expliquer selon la logique cartésienne. On a méprisé l’imagination et l’intuition. On a relégué le mythe au rang de fable pour enfant. Les Eglises chrétiennes ont en partie emboîté le pas à la critique rationaliste. Elles ont privilégié un discours dogmatique et normatif – faisant appel à la raison – au détriment de la transmission d’une expérience intérieure – liée au cœur – ou d’une connaissance symbolique qui parle à l’imaginaire.

On assiste donc aujourd’hui à un retour du refoulé. Les lecteurs de Dan Brown sont essentiellement des chrétiens qui vont chercher dans ses polars ésotériques la part de mystère, de mythe et de symboles qu’ils ne trouvent plus dans leurs Eglises. Les fans du Seigneur des Anneaux, comme les lecteurs assidus de Bernard Werber, sont bien souvent de jeunes adultes qui ont une bonne formation scientifique et technique, mais qui sont aussi en quête d’univers féeriques s’inspirant d’autres mythologies que celles de nos religions avec lesquels ils ont pris de sérieuses distances.
Faut-il s’inquiéter de ce retour du mythe et du merveilleux ? Assurément non, tant qu’il ne constitue pas, à son tour, un refus de la raison et de la science. Les religions, par exemple, devraient attacher plus d’importance à ce besoin d’émotion, de mystère, de symbole, sans renoncer pour autant à la profondeur d’un enseignement moral et théologique. Les lecteurs du Da Vinci code peuvent se laisser émouvoir par la magie romanesque et par celle des grands mythes de l’ésotérisme (le secret des Templiers,…), sans prendre pour argent comptant les thèses de l’auteur et réfuter la connaissance historique au nom d’une théorie du complot totalement fictive. Autrement dit, tout est une question de juste équilibre entre désir et réalité, émotion et raison. L’homme a besoin de merveilleux pour être pleinement humain, mais ne doit pas prendre ses rêves pour la réalité.

L'auteur de l'article