Être voyant et /ou médium en 2024.

De tous temps, des individus ont été capables de deviner l' avenir, de faire des prophéties, d'avoir la vision d 'un évènement futur, d' une catastrophe ou d'évènements bénéfiques, ceci sous différentes formes.Les personnes qui lisent ces articles et s' intéressent à ces sujets savent déjà à quoi s' en tenir. Dans l' inconscient collectif ces personnes étaient et sont encore une énigme et même une crainte, un peu moins aujourd'hui.

Nous sommes en 2023, la situation sanitaire change la donne , mais la base reste la même, il y a enfin ! une lueur positive après deux ans de galère , les voyants sont toujours utiles. Après 12 ans d'exercice professionnel je peux faire le bilan et me dire que les voyants sont utiles et ont une place dans la société d 'aujourd'hui , comme celle d 'hier,

L'être humain est faible, sensible, comme un enfant, il a un besoin perpétuel d'être rassuré, le curé jouait un rôle important pour l’équilibre des familles, et le médecin lui aussi jouait un rôle capital, que nous reste t' il pour trouver un sens à notre vie quant elle bascule ? le voyant ? qui va enfin nous écouter , nous rassurer sur notre avenir incertain.

De nombreux cabinets travaillent 24h sur 24 ,7 jours sur 7, c 'est parfois pour un consultant la seule solution pour ne pas sombrer, je critique cependant certaines méthodes ruineuses mettant des personnes en difficultés. Les médias s’en mêlent et commencent à avertir les personnes des risques de ces pratiques.

Renseignez vous : un bon voyant a des clients, le bouche à oreille se fait, et c’est cela qui vous renseignera le mieux sur son honnêteté et ses capacités.

Rappelez vous toujours, que si les grandes lignes sont écrites, vous avez votre libre- arbitre, votre avenir dépends aussi de VOUS .

Vous pouvez me consulter, je ferai le maximum pour vous aider

Chris
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mercredi 25 janvier 2023

ENTRE RÊVES ET RÉALITÉS

Paralysie du sommeil,
entre rêves et réalités.........

Imaginez que vous vous réveilliez, le corps bloqué, le souffle oppressé, la conscience inondée de perceptions étranges – dont celle d’une présence immatérielle à vos côtés. Plus courante qu’il n’y paraît, l’expérience a un nom: paralysie du sommeil. A quoi tient-elle ? Que faut-il en penser ? Que faire pour la dompter ?

« J’étais étudiant, raconte David Hufford, professeur au Penn State College of Medecine (USA). Epuisé par un bachotage intense, je m’étais couché tôt. Une heure plus tard, je me réveille ; j’entends un bruit de porte et des pas étouffés. Bizarre : j’avais fermé à clé. J’essaye de bouger, de crier. Impossible. Je commence à paniquer. Soudain, je sens une forte pression sur ma poitrine, quelque chose enserrer mon cou. Je n’arrive plus à respirer, je me dis que je vais y passer ! Puis mes muscles finissent par réagir, je saute du lit et m’enfuis. »
L’histoire paraît abracadabrante. Elle concerne pourtant, au moins une fois dans leur vie, 30 à 40% des gens. « Rien ne me préparait à ce type d’expérience, commente David Hufford. J’étais jeune, en bonne santé, ne consommais aucune substance. Je n’étais pas non plus particulièrement croyant, m’apprêtant plutôt à devenir un bon matérialiste. »

jeudi 2 juin 2016

LE POUVOIR DU RÊVE.....

Le pouvoir du rêve...

Suivez l'auteur Thierry Pierre Liot
dans le fabuleux voyage initiatique qu'il a vécu
aux côtés du maître spirituel Carlos Castaneda.

« J’avais juste treize ans, c’était la fin de l’après-midi, un après-midi pluvieux et gris comme il y en a beaucoup en Normandie. J’habitais dans un petit village de quelques centaines d’habitants où jamais rien de ne se passait, environnement classique d’un petit bourg de campagne. Je rentrais à la maison, après quelques heures de vagabondage et de découverte dans la campagne humide, heureux de me mettre à l’abri. Après avoir enlevé mon anorak et mes chaussures trempées, j’allai directement dans ma chambre, et là, sur la table de nuit, il y avait un livre que je n’avais jamais vu, un livre que je ne connaissais pas. Je lus le titre, l’Herbe du Diable et la Petite Fumée, enseignements d’un sorcier Yaqui, écrit par Carlos Castaneda. Quelle surprise ! Comment ce livre était-il arrivé dans ma chambre ? Je ne savais pas et je ne sais toujours pas. Plus tard, j’ai questionné mes frères et sœurs, ma mère. Personne n’avait vu ce livre auparavant.

dimanche 24 mai 2015

Il y a des rêves très personnels, et il y a ces rêves que tout le monde fait au moins une fois dans sa vie... Zoom sur la signification de ces images qui hantent nos nuits.



TOMBER DANS LE VIDE 

Quelle adrénaline ce moment où vous tombez dans le vide... Et quel soulagement quand vous ouvrez les yeux sain et sauf !
Si vous aviez fixé des objectifs, professionnels ou personnels, il semble qu'ils ne soient pas atteints. Attention toutefois que cela ne devienne pas un problème.

jeudi 7 mai 2015

THÉRAPIE: CURE DE RÊVES

Thérapie : Cure de rêves

« L’homme a du génie lorsqu’il rêve », remarquait Akira Kurosawa, grand cinéaste japonais. L’imaginaire est un outil puissant, et les professionnels de santé l’ont bien compris !!!

Sylvain est allongé. Il a les yeux fermés mais ne dort pas. Laissant se déployer les images à l’intérieur de lui, il rêve en étant éveillé. Des étendues d’eau dans lesquelles la lune se reflète lui apparaissent. Il entre dans l’eau et trouve au fond un château qui brille, dans une énorme bulle. Il s’y introduit, rencontre un jardinier devant une grande porte dorée, et se retrouve dans une nef de cristal, entouré d’une ronde d’enfants joyeux. Une femme apparaît. « Lorsque nos mains se touchent, une intense lumière tombe du haut de la cathédrale », décrit le jeune homme. Ils seront soulevés vers la voûte, qui s’ouvrira pour les laisser passer et dévoiler un paysage magnifique. Son thérapeute, Georges Romey, auteur du Rêve éveillé libre, qualifiera ce rêve d’initiatique. Il marquera le début d’un grand changement dans la vie de Sylvain.

samedi 10 janvier 2015

RÊVEZ COMME VOUS VOULEZ !!!!!








Rêver est une bonne occupation
réparatrice , rêvez utile , en suivant ces conseils du tarot de Marseille :







                                                                                                                                  BONNE NUIT
 LES RÊVES ET LES ARCANES MAJEURS:

Les rêves correspondants à chaque arcane: ( mettez l 'arcane sous votre oreiller et persistez plusieurs jours ) .

1- LE BATELEUR, pour les femmes qui veulent voir leur futur mari ou leur prochain amour en rêve.

2- LA PAPESSE, pour comprendre le message des rêves, autrement dit, pour pouvoir interpréter les symboles qu'ils renferment.

3- L'IMPÉRATRICE, pour savoir si une grossesse est en cours.

dimanche 31 août 2014

VISION, RÊVE LUCIDE , 9 conseils des chamanes

De la vision au rêve lucide :
9 conseils de chamanes

Depuis la nuit des temps, les humains rêvent toutes les nuits, un phénomène qui reste mystérieux malgré un intérêt scientifique croissant durant le XXème siècle. En Amazonie, chez les Shipibo-Konibo, on acquiert et renforce toutes sortes de savoirs et de connaissances au cours du rêve...
Depuis Freud et Jung, l’interprétation des rêves a évolué. Aujourd’hui, le neurologue américain Patrick McNamara et son équipe de chercheurs nous proposent une nouvelle approche qui montre que le rêve détient une grande fonction d’apprentissage puisqu’il permettrait notamment d’intégrer les informations du moment afin d’explorer des solutions possibles aux problèmes de notre quotidien. Ces observations corroborent l’utilisation que font du rêve les peuples traditionnels... Chez les Shipibo-Konibo, on acquiert et renforce toutes sortes de savoirs et de connaissances au cours du rêve, qu’ils soient d’ordre technique, artistique ou spirituel. Plus qu’une manifestation insignifiante, le monde du rêve nous révèle ainsi un gisement de possibilités infinies !

vendredi 21 mars 2014

A QUOI SERT LE RÊVE ? (conférence).

A quoi sert le rêve ?

Processus aléatoire ou rencontre avec d’autres mondes ? Conférence de Tobie Nathan
Tout le monde rêve, toutes les nuits. Rêver est un processus biologique. Il est dans notre nature de rêver, comme il est dans notre nature de respirer ou de marcher. Si nous avons la chance de vivre septuagénaire, nous aurons passé plus de 23 ans à dormir, et plus de cinq ans à rêver. Mais pourquoi rêve-t-on ? Et à quoi sert le rêve ? S’agit-il seulement d’un mécanisme neurologique indispensable à notre équilibre psychologique ? Ou notre esprit fait-il dans le sommeil l’expérience d’une seconde vie ?

samedi 4 janvier 2014

LE RÊVE LUCIDE ET SES MYSTÈRES

Le rêve et ses mystères

Les personnes capables de faire des rêves lucides ont conscience de leurs rêves et peuvent même les influencer. La science a révélé que l'apprentissage de cette faculté est véritablement possible.
Ils parviennent à maîtriser et à orienter leurs songes. Cette enquête hallucinante sur le phénomène des rêveurs lucides s'appuie sur les dernières recherches en neurosciences.

dimanche 15 septembre 2013

QUE NOUS APPRENDS LE RÊVE ?

Que nous apprend le rêve ?

Pour la philosophe et psychanalyste Anne Dufourmantelle, auteur
d’« Intelligence du rêve », le rêve n’est pas une fantaisie du cerveau, mais un puissant outil de savoir et de transformation. Qu’a-t-il à nous apprendre ? Quels horizons dessine-t-il ? Entretien.
 

Quelle est l’utilité du rêve ?

mercredi 19 juin 2013

UN BEAU RÊVE

Peindre, mais quelle réalité ?

Une jeune artiste britannique aurait peint l’homme de ses rêves avant de le rencontrer. Coup de cœur pour cette histoire d’amour aux allures de prémonition.

© Chloe Mayo
« Il y a, en effet, depuis des siècles, des hommes dont la fonction est de voir et de nous faire voir ce que nous n’apercevons pas naturellement. Ce sont les artistes », nous dit le philosophe français Henri Bergson. Et s’ils étaient parfois capables de peindre le futur ? C’est ce qui semble être arrivé à une jeune peintre britannique.

Colorer notre vie
grâce au rêve lucide

Vous êtes-vous déjà levés le cœur joyeux au sortir d’un beau rêve, avec le sentiment que cette jolie énergie illuminerait votre journée ? Et si nous pouvions choisir d’agir sur nos rêves afin de renouveler ces expériences ? Stephen Laberge dans « S’éveiller en rêvant » nous apprend à manier nos rêves afin qu’ils viennent enrichir notre vie éveillée.
C’est un lieu commun en même temps qu’une évidence indéniable que d’affirmer que la vie est courte. Et le fait que nous passions entre un quart et la moitié de notre vie à dormir n’arrange rien. Pour la plupart d’entre nous, nous sommes des somnambules dans nos rêves nocturnes. Nous dormons, inconscients, et nous passons à côté de milliers d’opportunités d’être pleinement conscients et vivants. Vous assoupir dans vos rêves nocturnes est-il le meilleur usage que vous pouvez faire de votre courte vie ?

vendredi 31 mai 2013


Messagers de notre inconscient, nos "cauchemars" mettent en scène nos craintes et notre mal-être intérieur. Ils nous perturbent, nous terrifient, mais peuvent aussi nous permettre de mieux nous connaître. À condition de prendre le temps de les écouter.
 
cauchemars.jpg
  
Perturbation nocturne
 
En principe, grâce à leur faculté de produire des situations aussi absurdes qu’incompréhensibles, les rêves savent écarter les images qui risquent de perturber notre sommeil. Mais ils ne réussissent pas toujours leur coup. Une idée angoissante ou une vision terrifiante parvient à s’imposer, et c’est le cauchemar. Mais c’est aussi parce que nous sommes angoissés au moment de nous coucher que, certaines nuits, nous cauchemardons. Nos mauvais rêves sont les révélateurs d’un mal-être intérieur, d’un désir inassouvi qui insiste…

vendredi 27 juillet 2012

J 'AI VU EN REVE.....

Le rêve dans l’Antiquité

Dans l’Antiquité, la divination était la voie souveraine pour éclairer le mystère de la destinée. Elle était un mode de lecture de la réalité, une manière de « voir » dans un monde où la vision constituait le premier mode de connaissance. Même au cœur du rêve...
Le rêve est à la fois l’expérience la plus commune aux hommes et la plus mystérieuse. Une étude sérieuse du rêve exigerait la prise en compte de tous les domaines de la connaissance. Rien de ce qui concerne l’homme n’est étranger au rêve et réciproquement. Connaître l’homme c’est le connaître dans ses rêves et par ses rêves. Même logique pour la folie. Rêve et folie, deux domaines où la raison semble repoussée, provoquée jusqu’en ses derniers retranchements, deux domaines où les lois de la physique, les logiques temporelle et spatiale, sont inopérantes.
Même les lois de la morale paraissent bafouées ou sont inconnues. Depuis le XIXème siècle jusqu’à aujourd’hui la science positiviste représentée par la neurophysiologie et la psychologie cognitiviste ont fait entrer le rêve dans leurs laboratoires de recherche. Une fois de plus (cela avait déjà commencé avec les théories sur la folie), l’un des derniers bastions de l’humanité – c’est-à-dire l’un des derniers lieux où l’homme peut être considéré comme spécifiquement humain, l’homme même, l’homme en tant qu’homme – est attaqué avec force. Le rêve est passé au gril de l’expérimentation, il est soumis aux grilles de l’interprétation physico-psychologico-chimique. Mais parle-t-on vraiment du rêve ? En quoi l’activité électrique enregistrée pendant le sommeil nous enseigne-t-elle sur le rêve ? Quelle confusion ! De la même façon que la psychologie contemporaine confond la pensée et les fonctions cognitives, la neurophysiologie confond le rêve et l’activité cérébrale électrique et biologique. Cette confusion participe d’un mouvement plus ample qui finira par la transformation de l’homme en un automate, l’animal-machine dont parlait Descartes.

Transposée dans le domaine de l’art, la question du lien entre le rêve et l’activité électrique cérébrale, pourrait s’exprimer en ces termes : l’étude du pigment de la peinture ou l’analyse du bois utilisé pour le tableau nous disent-elles quelque chose sur le sourire de la Joconde ? L’activité électrique et chimique du cerveau dormant est également présente chez grand nombre d’animaux, mais qu’en est-il du rêve ? L’animal rêve sans doute, mais nous ne parlons pas de l’expérience onirique propre à l’homme ; l’animal communique mais il ne parle pas… Essentielle, ancienne et toujours moderne question : « où est l’homme ? ». Différence de nature ou de degré entre l’homme et l’animal ? Le regain d’intérêt pour la question rêve réactualise ce débat. Les questions posées par l’étude du rêve appartiennent tout autant à la philosophie, la physiologie, la psychologie, l’ethnologie, la théologie etc. Elles trouvent des résonances et des réponses dans la littérature, la poésie, l’art. Elles invitent à ouvrir notre horizon : comment était appréhendé le rêve pendant la préhistoire, dans l’Antiquité, au Moyen-âge, comment est-il conçu aujourd’hui ? Quels domaines de réflexion et d’action ne seraient pas concernés par le rêve ? Je dis : aucun !

L’information simplette selon laquelle un homme âgé de plus de 70 ans aurait passé au moins cinquante mille heures de sa vie à rêver, c’est-à-dire six années pleines, nous éloigne de la réalité du rêve en diminuant son importance, en la réduisant à la seule expérience onirique durant le sommeil. En fait, l’homme passe la plus grande partie de sa vie à rêver. Ainsi, écoutant attentivement son professeur, l’étudiant passe, par intermittence, la plus grande partie du cours dans cette autre dimension qui sans aller « jusqu’à la lune » le transporte dans un ailleurs fait de souvenirs, de désirs, de craintes ou de plaisir. Passons-nous la plus grande partie de notre vie dans la lune ou sur terre ? La métaphore est tentante, mais il est plus juste de dire que nous passons notre temps entre les deux, dans le trajet. Nous passons tous, le plus souvent à notre insu, une majeure partie de notre temps entre les deux rives de l’ici et du là-bas. Cet entre-deux est le lieu où se joue la condition humaine ; nous ne sommes ni des automates complètement absorbés dans notre action, ni des spectres totalement étrangers au monde sensible. La condition humaine se joue dans ce mouvement, va-et-vient comme une danse, entre les deux réalités, réalité de l’ici et maintenant et réalité du là-bas et intemporel. Mouvement permanent évoqué par l’étymologie du verbe rêver, de l’ancien français desver « perdre le sens », esver « vagabonder » rattaché au latin populaire exvagus « qui va à l’aventure, qui erre ça et là ». Les langues germaniques proposent une racine différente mais l’idée du mouvement est toujours là : la racine draugr (Traum en allemand, Dream en anglais) désigne un mort qui revient hanter les vivants. Il y a donc ce lien fort qui unit le rêve au monde de l’au-delà. Dans les ouvrages anciens, scientifiques ou littéraires, philosophiques ou religieux, le mot songe est plus souvent usité. Du latin somnium « rêve », le songe est aussi utilisé pour désigner « une chimère, l’extravagance ». Au XVème siècle, « songer » signifiait « laisser errer sa pensée », puis « penser », « réfléchir » (quand je songe que….). Le rapprochement paronymique a souvent été fait entre songe et mensonge. Le passage du mot songe au mot rêve (utilisé plus couramment à partir du XVIIème siècle) est contemporain d’un nouveau regard porté sur le rêve, regard à la fois plus physiologique et plus psychologique. Bien que ce changement de perspective ne soit pas le fait d’un seul homme, il peut être illustré par le philosophe Descartes qui d’une part, situe ce point de perspective à l’endroit même du cogito et d’autre part décrit, dans son Traité de l’homme (1633), une physiologie du rêve hors de toute approche surnaturelle et hors de toute dimension collective, qui considérerait, le rêve comme un savoir extérieur, un lien avec une parole extérieure. Depuis Descartes, la pensée est confondue avec la conscience : je pense donc je suis. Cette nouvelle perspective est contemporaine des découvertes de l’optique avec Kepler et de ses implications dans l’ordre de la connaissance et de la compréhension. Il est bien loin le temps où le poète grec, Pindare, pouvait dire : « L’homme est le rêve d’une ombre ». Dans l’Antiquité et en raison de sa part divine, l’homme est à la fois inaccessible comme une ombre qui se dérobe, et tellement prévisible dans l’ordre de sa destinée. La divination était la voie souveraine pour éclairer le mystère de cette destinée. Elle était un mode de lecture de la réalité, une manière de « voir » dans un monde où, justement, la vision constituait le premier mode de connaissance. Même au cœur du rêve… les Grecs ne disaient pas « j’ai fait un rêve », mais « j’ai vu en rêve »...
Source INREES

JE REVE DONC JE SUIS.....

Je rêve, donc je suis !

Qu'un phénomène nous surprenne et nous sommes prompts à nous déclarer « cartésien ». Mais savons-nous que René Descartes, père du rationalisme moderne, trouva l’inspiration en rêve ?

© © RMN / Thierry Le Mage
Dans la nuit du 10 au 11 novembre 1619, l’illustre père du ra­tionalisme fait trois rêves qui vont profondément marquer sa vie. Un épisode pas très « cartésien » tout à fait fascinant. Si je vous dis « je pense donc je suis », vous me répondrez du tac-au-tac « Descartes ! », un peu étonnés sans doute que l’on vous inter­roge là-dessus tant cette maxime consti­tue l’un des fondements de notre culture. Une notoriété qui dépasse lar­gement d’ailleurs le cadre hexagonal. Et c’est justice car c’est à lui, René Descartes, né en 1596 en Touraine, que l’on doit la philosophie dite « rationa­liste » : celle qui, se détachant du joug de la religion, ouvre le champ aux conquêtes scientifiques. La pensée carté­sienne s’appuie notamment sur le doute « hyperbolique » qui ne cède sur rien pour établir des vérités inébranlables. Une doctrine assurant que l’homme, comme « substance pensante », peut compter sur sa raison seule pour accéder à la connaissance. Depuis, cette attitude a même trouvé sa place dans le langage commun : on est « cartésien » lorsqu’on fait preuve de rigueur et de méthode. Des caractéristiques qui nous feraient presque oublier un épisode essentiel, et pourtant méconnu, de la vie de notre célèbre penseur... Un moment pas vrai­ment « cartésien » : celui des trois songes de Descartes.


Nous sommes en novembre 1619, Descartes a 23 ans. Il s’est engagé comme soldat dans les troupes du duc de Bavière et stationne à Ulm, sur les bords du Danube. C’est ici qu’il prend ses quar­tiers d’hiver en louant un poêle. Le terme désigne à l’époque une chambre possé­dant un fourneau de faïence alimenté en bûches par l’extérieur. La température y est douce et constante, l’hôte pouvant y séjourner sans être importuné ni par la fumée, ni par les allées et venues des do­mestiques chargés de nourrir le feu. Le jeune René, qui a mené de brillantes études chez les Jésuites, s’adonne là à son exercice préféré : celui de la réflexion car il a pour grand projet de bâtir les fonde­ments d’une mathématique universelle. Rien de moins. C’est plein de cette noble ambition qu’il s’endort donc ce soir là. Le reste de cette nuit agitée par trois rêves lourds de sens mar­quera à jamais son existence. Et c’est son biographe, Adrien Baillet, qui nous rap­porte cet événement singulier dans La Vie de Monsieur Descartes :

« Après s’être en­dormi, son imagination se sentit frappée de la représentation de quelques fantômes qui se présentèrent à lui, et qui l’épouvantèrent de telle sorte que, croyant marcher par les rues, il était obligé de se renverser sur le côté gauche pour pouvoir avancer au lieu où il voulait aller, parce qu’il sentait une grande faiblesse au côté droit (...). Il tâcha de ga­gner l’église du collège, où sa première pensée était d’aller faire sa prière; mais s’étant aperçu qu’il avait passé un homme de sa connaissance sans le saluer, il voulut retour­ner sur ses pas, et il fut repoussé avec vio­lence par le vent qui soufflait contre l’église. Dans le même temps il vit au milieu de la cour du collège une autre personne, qui l’ap­pela par son nom, et lui dit que, s’il voulait aller trouver Monsieur N, il avait quelque chose à lui donner. Descartes s’imagina que c’était un melon qu’on avait apporté de quelque pays étranger (…). Il se réveilla sur cette imagination (…), fit une prière à Dieu pour demander d’être garanti du mauvais effet de son songe. Il se rendormit, après un intervalle de près de deux heures dans des pensées diverses sur les biens et les maux de ce monde. Il lui vint aussitôt un nouveau songe, dans lequel il crut entendre un bruit aigu et éclatant, qu’il prit pour un coup de tonnerre. La frayeur qu’il en eut le réveilla; et ayant ouvert les yeux, il aperçut beaucoup d’étincelles de feu répandues par la chambre (...). Un moment après, il eut un troisième songe, qui n’eut rien de terrible comme les deux premiers. Dans ce dernier, il trouva un livre sur sa table (…), voyant que c’était un dictionnaire, il en fut ravi dans l’espérance qu’il pourrait lui être fort utile. Dans le même instant, il se rencontra un autre livre sous sa main. Il trouva que c’était un recueil des poésies de différents au­teurs, intitulé « Corpus Poëtarum ». Il eut la curiosité d’y vouloir lire quelque chose : et à l’ouverture du livre, il tomba sur le vers « Quod vitoe sectabor iter ? (Quel chemin suivrai-je dans la vie ?) ».

Ces rêves, consignés dans un document qu’il gardera précieusement jusqu’à sa mort, Descartes les prendra très au sé­rieux. Tout particulièrement le dernier : il y verra une injonction claire à dédier son existence à la recherche de la vérité scientifique. Et c’est ainsi qu’il vivra. Reste, pour nous, lecteurs contemporains, à « cogiter » cette incroyable évidence qui ressemble à un joli paradoxe : c’est dans le chaos de sa vie nocturne que le père du rationalisme a puisé la détermination à mener à bien l’une des plus ambitieuses aventures de l’esprit humain.

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© © RMN / Thierry Le Mage
Dans la nuit du 10 au 11 novembre 1619, l’illustre père du ra­tionalisme fait trois rêves qui vont profondément marquer sa vie. Un épisode pas très « cartésien » tout à fait fascinant. Si je vous dis « je pense donc je suis », vous me répondrez du tac-au-tac « Descartes ! », un peu étonnés sans doute que l’on vous inter­roge là-dessus tant cette maxime consti­tue l’un des fondements de notre culture. Une notoriété qui dépasse lar­gement d’ailleurs le cadre hexagonal. Et c’est justice car c’est à lui, René Descartes, né en 1596 en Touraine, que l’on doit la philosophie dite « rationa­liste » : celle qui, se détachant du joug de la religion, ouvre le champ aux conquêtes scientifiques. La pensée carté­sienne s’appuie notamment sur le doute « hyperbolique » qui ne cède sur rien pour établir des vérités inébranlables. Une doctrine assurant que l’homme, comme « substance pensante », peut compter sur sa raison seule pour accéder à la connaissance. Depuis, cette attitude a même trouvé sa place dans le langage commun : on est « cartésien » lorsqu’on fait preuve de rigueur et de méthode. Des caractéristiques qui nous feraient presque oublier un épisode essentiel, et pourtant méconnu, de la vie de notre célèbre penseur... Un moment pas vrai­ment « cartésien » : celui des trois songes de Descartes.

Nous sommes en novembre 1619, Descartes a 23 ans. Il s’est engagé comme soldat dans les troupes du duc de Bavière et stationne à Ulm, sur les bords du Danube. C’est ici qu’il prend ses quar­tiers d’hiver en louant un poêle. Le terme désigne à l’époque une chambre possé­dant un fourneau de faïence alimenté en bûches par l’extérieur. La température y est douce et constante, l’hôte pouvant y séjourner sans être importuné ni par la fumée, ni par les allées et venues des do­mestiques chargés de nourrir le feu. Le jeune René, qui a mené de brillantes études chez les Jésuites, s’adonne là à son exercice préféré : celui de la réflexion car il a pour grand projet de bâtir les fonde­ments d’une mathématique universelle. Rien de moins. C’est plein de cette noble ambition qu’il s’endort donc ce soir là. Le reste de cette nuit agitée par trois rêves lourds de sens mar­quera à jamais son existence. Et c’est son biographe, Adrien Baillet, qui nous rap­porte cet événement singulier dans La Vie de Monsieur Descartes :

« Après s’être en­dormi, son imagination se sentit frappée de la représentation de quelques fantômes qui se présentèrent à lui, et qui l’épouvantèrent de telle sorte que, croyant marcher par les rues, il était obligé de se renverser sur le côté gauche pour pouvoir avancer au lieu où il voulait aller, parce qu’il sentait une grande faiblesse au côté droit (...). Il tâcha de ga­gner l’église du collège, où sa première pensée était d’aller faire sa prière; mais s’étant aperçu qu’il avait passé un homme de sa connaissance sans le saluer, il voulut retour­ner sur ses pas, et il fut repoussé avec vio­lence par le vent qui soufflait contre l’église. Dans le même temps il vit au milieu de la cour du collège une autre personne, qui l’ap­pela par son nom, et lui dit que, s’il voulait aller trouver Monsieur N, il avait quelque chose à lui donner. Descartes s’imagina que c’était un melon qu’on avait apporté de quelque pays étranger (…). Il se réveilla sur cette imagination (…), fit une prière à Dieu pour demander d’être garanti du mauvais effet de son songe. Il se rendormit, après un intervalle de près de deux heures dans des pensées diverses sur les biens et les maux de ce monde. Il lui vint aussitôt un nouveau songe, dans lequel il crut entendre un bruit aigu et éclatant, qu’il prit pour un coup de tonnerre. La frayeur qu’il en eut le réveilla; et ayant ouvert les yeux, il aperçut beaucoup d’étincelles de feu répandues par la chambre (...). Un moment après, il eut un troisième songe, qui n’eut rien de terrible comme les deux premiers. Dans ce dernier, il trouva un livre sur sa table (…), voyant que c’était un dictionnaire, il en fut ravi dans l’espérance qu’il pourrait lui être fort utile. Dans le même instant, il se rencontra un autre livre sous sa main. Il trouva que c’était un recueil des poésies de différents au­teurs, intitulé « Corpus Poëtarum ». Il eut la curiosité d’y vouloir lire quelque chose : et à l’ouverture du livre, il tomba sur le vers « Quod vitoe sectabor iter ? (Quel chemin suivrai-je dans la vie ?) ».


Ces rêves, consignés dans un document qu’il gardera précieusement jusqu’à sa mort, Descartes les prendra très au sé­rieux. Tout particulièrement le dernier : il y verra une injonction claire à dédier son existence à la recherche de la vérité scientifique. Et c’est ainsi qu’il vivra. Reste, pour nous, lecteurs contemporains, à
« cogiter » cette incroyable évidence qui ressemble à un joli paradoxe : c’est dans le chaos de sa vie nocturne que le père du rationalisme a puisé la détermination à mener à bien l’une des plus ambitieuses aventures de l’esprit humain. 
Source INREES

mercredi 23 mai 2012

Comment influencer la qualité de ses rêves?

Pour que vos rêves
deviennent réalité...

Comment influencer la qualité de ses rêves? Les choisir ou orienter leur contenu? Pour éviter les cauchemars, obtenir des réponses, se soigner, y trouver un guide, de l'inspiration ou encore vivre une expérience extraordinaire en explorant des mondes invisibles. Conseils pratiques.
© Ben Heine
Il y a quelques semaines, une nouvelle méthode censée améliorer les rêves de millions de personnes a été mise au point par le psychologue Richard Wiseman, professeur à l'Université de Hertfordshire en Grande-Bretagne, via une application Iphone appelée Dream:ON. Une fois programmé, ce dispositif s’adapterait aux cycles du sommeil des utilisateurs pour diffuser au moment où l’on commence à rêver un « paysage sonore », évoquant un scénario agréable, comme une promenade dans les bois, sur une plage. Ce système est une invitation à l’exploration du rêve lucide, une expérience dans laquelle le rêveur devient conscient qu’il est en train de rêver et dont il va pouvoir librement, tel un metteur en scène, orienter son contenu. L’intérêt du rêve lucide ? Éliminer des angoisses en affrontant la source de ses peurs et accepter d’y faire face pour, peu à peu, se débarrasser des cauchemars qui altèrent la qualité du sommeil et notre humeur du lendemain. Ou bien résoudre, par le rêve, un conflit intérieur, non pas par une approche psychanalytique mais par le rêve lui-même. Ou encore améliorer ses performances personnelles comme le font de nombreux sportifs qui, durant le rêve vont s’entraîner et progresser. Efficace, l’application : Dream:ON ? Outre le problème des ondes émises par le téléphone portable, susceptibles d’être nocives en dormant toute la nuit avec, à proximité de sa tête, outre aussi le fait que ces sons ne se déclenchent pas toujours à bon escient, c’est-à-dire dans la phase propice de sommeil paradoxal, ces gazouillis d’oiseaux et autres bruits de va-et-vient des vagues, selon Marc-Alain Descamps, « ne permettraient pas d’influencer ses rêves, de manière systématique, encore moins de les rendre didactiques. »

Comment accéder au rêve lucide


D’autres innovations technologiques ont déjà été mises au point par le passé pour introduire la conscience dans le rêve, comme une sonde nasale vibrante ou un masque qui détecte l’entrée en sommeil paradoxal du dormeur et lui envoie de légers signaux lumineux sans le réveiller, mais pour le psychanalyste, rien ne vaut les « méthodes naturelles ». Par exemple, « vous pouvez vous demander plusieurs fois dans la journée : "Suis-je en train de rêver ?" Vous allez ainsi vous habituer à vous poser la question jusque dans le rêve. Une croix ou un point au creux de votre main peut vous aider à vous souvenir de faire cet exercice. A chaque fois que vous yeux se poseront dessus, vous y penserez. Vous pouvez aussi apprendre à maîtriser l’arrêt sur image afin d’installer une attention pendant votre sommeil. L’exercice consiste à choisir un plan fixe, par exemple en regardant régulièrement vos deux mains en face de vous et à intégrer cette image pour avoir le réflexe de vous en servir pendant le rêve quand celui-ci vire au cauchemar. Si un loup est en train de manger votre mère, vous allez alors imaginer ce plan fixe de vos mains, introduisant ainsi la conscience dans votre rêve. Vous pourrez alors en changer le scénario et faire en sorte que cette scène insoutenable s’arrête, ou qu’à l’inverse, ce soit votre maman qui mange le loup ! » Autres astuces utilisées dans de nombreuses cultures pour « nettoyer ses rêves » : se dire que ces mauvais rêves ne reviendront plus et glisser une pierre qui protège des cauchemars sous son oreiller, comme le quartz rose ou la pierre de soleil, boire des infusions de plantes relaxantes ou encore se servir d’huiles essentielles. Bien sûr, précise Marc-Alain Descamps, « ce ne sont que des adjuvants ».

Du rêve ordinaire au rêve de puissance


Si nous passons environ un tiers de notre vie à dormir, la majeure partie de nos rêves – pour peu qu’on s’en souvienne au réveil - ne trouve pas toujours de sens, et ne s’avère ni instructive ni révélatrice. « C’est ce qu’on appelle les rêves ordinaires ou nuls, bâtis sur des réminiscences banales de ce qu’on a fait les trois ou quatre jours précédents. » Et puis, il y a les songes, ces rêves positifs, « de beauté, de pouvoir ou puissance », nets, précis, expérimentaux, « avec une autre texture » qui nous mettent en contact avec des forces, des êtres, des éléments, des situations, des informations, auxquels on ne peut accéder en état de veille. « Ce sont ceux dont on n’oublie aucun détail, et qui nous réveillent exaltés, tremblants, avec le sentiment d’avoir atteint un autre niveau de réalité, exploré une autre dimension, explique Marc-Alain Descamps. Comme voler dans les airs, sauter en même temps toutes les marches d’un escalier, traverser les murs, marcher sur l’eau, parler aux animaux. Il y a aussi le rêve où l’on se voit sortir de son corps. Celui où on va parler avec un proche défunt et autres entités qui n’existent pas dans la réalité matérielle. Celui où l’on va anticiper l’avenir ou avoir une vision de vérité. Il y a aussi le rêve d’enseignements où vous pouvez rencontrer un maître, votre maître, qui vous transmettra un savoir dont vous n’avez a priori pas connaissance. Enfin, conclut-il, ces rêves de puissance peuvent aussi être créatifs. De nombreux artistes – peintres, écrivains, musiciens – ont rêvé d’une œuvre avant de la concrétiser. Des scientifiques aussi comme le chimiste allemand Friedrich August Kekulé qui a découvert ainsi la structure de la molécule du benzène. » Est-il possible de vivre une telle expérience sur commande comme on choisirait un beau voyage sur un catalogue de vente par correspondance ? « Les songes se méritent !, confie Marc-Alain Descamps. Vous pouvez en faire la requête mais il ne faut pas être dans la volonté, dans le mental. Il est essentiel d’être dans l’intention, surtout pas dans l’ego. Ensuite, il vous faut incarner ce désir. Comment ? Par exemple en inventant une danse ou un slam où vous allez répéter, pendant un quart d’heure, votre demande. Vous pouvez aussi l’écrire en grand et contempler cette phrase chaque soir en vous endormant. Si vous voulez voir apparaître un proche défunt en rêve, regardez sa photo et demandez-lui aussi. La patience est de mise car ce rêve peut se réaliser trois mois plus tard ! Détail important, il ne faut pas avoir sombré dans l’alcool, ni être dans la goinfrerie, ce sont deux ennemis des rêves positifs ! Si votre rêve de puissance ne se présente toujours pas, demandez-vous alors si c’est bien votre voie. Dernier conseil : l’ensemencement : raconter vos rêves sur un dictaphone et les réécouter régulièrement le soir avant de vous coucher. Ainsi, vous sèmerez des graines dans votre inconscient qui, en germant, vous ouvriront l’accès à d’autres mondes. »
 
Source INREES
 

mardi 3 avril 2012

LES GRANDS RÊVES.


Au commencement était le rêve...

Dans les croyances chamaniques, certains rêves sont considérés comme des enseignements provenant directement du monde des esprits. Par leur intermédiaire, les chamanes ont accès à des informations vitales pour eux-mêmes et leur communauté Ces « grands rêves » sont au centre d’une pratique onirique très élaborée.
Tout commence par une anecdote hypothétique qu’il m’arrive de raconter lorsque l’on me demande d’expliquer comment le chamanisme a été inventé par l’Homme. En effet, comment nos ancêtres préhistoriques en sont-ils venus à utiliser des états modifiés de conscience pour faire voyager leurs âmes dans un autre monde ? Et surtout, comment en sont-ils venus à utiliser ces états modifiés de conscience pour résoudre des problèmes de la vie courante, ce qui est aujourd’hui encore le but de la pratique chamanique ?

Je me plais à imaginer une tribu regroupée autour d’un feu ; la nuit est froide et cela fait plusieurs jours que les chasseurs n’ont pas ramené de gibier. Dans le regard des uns et des autres, on peut lire la faim et la peur. Au petit matin, une femme du groupe raconte que durant son sommeil, son âme a voyagé de l’autre côté de la montagne, et que là, elle a vu un troupeau de bisons. Elle les a vus paître et ruminer. Elle a senti leur odeur et leur force. Ne doutant pas une seconde de ce que cette femme a pu voir et ressentir, les chasseurs de la tribu s’en vont de l’autre côté de la montagne et reviennent le soir même avec assez de gibier pour tout le monde.

jeudi 1 mars 2012


Un rêve drôle ou un drôle de rêve.

Rêve  dans la nuit du 29 février au  01 mars, 23h50.

Depuis quelques jours je ne rêve plus, cela m’angoisse et comme je le fais le plus souvent je prie mon Ange gardien en lui demandant de me rendre mes rêves, oui je sais c’est enfantin, mais c’est comme ça !  J’ai besoin de rêver et surtout c'est dans  ces rêves justement que je trouve matière et équilibre, pour exercer mon métier de voyante.


Cette nuit là je fais plusieurs petits rêves successifs, je me réveille, je me dis il faut que je m’en rappelle , que ce rêve est amusant,  finalement je me lève, je prends des  notes , le temps que je fasse tout ça, j'en perds la moitié mais reste le principal, je vous le raconte.

Je suis dans une grande salle, style salle d'audience d’un tribunal, avec une partie qui est un peu en hauteur qui ressemble étrangement à un  groupe assis de jurés au tribunal, deux femmes sont dans les jurés et non pas accusées, elles font partie du groupe de jurés.

J'entends cette phrase "on a retrouvé Madame soleil et Madame IRMA "

Je pouffe de rire dans ce rêve, et je me dis " ben dis donc!!!!!! Heureusement qu'on les a pas retrouvées plus tôt, elles auraient  fait un carton  en ce moment "

Je regarde dans la tribune et je vois deux femmes, d'un certain âge pour ne pas dire un âge certain, elle se ressemblent beaucoup, un plus petite que l’autre, les cheveux mi-longs gris, bien coiffée, une calme qui regarde droit devant elle visiblement plus angoissée, et plus petite aussi, l’autre un peu plus fofolle,  qui fait un mouvement vif de la tête, ses cheveux un peu plus long bougent d’un côté  et de l 'autre lui balayant le visage, elle  a le sourire, plutôt détendue .
Je  perçois ceci comme des infos, un titre de journal, et je me dis :
"Il faut absolument que je diffuse ça ".
Au moment ou je m’apprête à le faire une violente douleur dans  le haut du thorax me coupe la respiration, comme un main qui m’appuie violemment sur le haut du dos et par derrière, je m’étouffe et je lutte pour retrouver de l’air, la douleur est  insupportable, je me réveille.

Voilà, pour l'analyse du rêve j'ai une explication, je vous la livre.

J'ai discuté longuement la veille au soir avec une amie, nous nous ressemblons un peu, même genre, même différences que dans le rêve (moi je suis la plus extravertie), nous faisons la même activité j’avais même dit à cette amie en rigolant il y a quelques semaines " hello, bonjour, c’est Madame soleil ". Le journal est certainement le journal de face book et je veux partager mes infos, quant au groupe mes amis sauront de quoi je parle, ayant eu quelques petits soucis de blocage, j’ai trouvé cela un peu injuste et je me sens jugée ou observée etc., j’ai du faire une apnée du sommeil, d’où cette difficulté à respirer car j’ai eu récemment une pneumopathie et j'ai eu très mal aux poumons.
Voilà une analyse de rêve plutôt  cohérente.
Chris 

jeudi 23 février 2012

Les rêves lucides



Les rêves lucides« Je suis en train de rêver, je le sais. Mais je vais modifier mon rêve à ma guise, sans me réveiller. » Si vous avez déjà vécu cette expérience, vous avez fait un « rêve lucide ». 

Les recherches affirment qu’ il est possible de le provoquer régulièrement…

Dans le film Les Belles de nuit, de René Clair (1952), Gérard Philipe interprète un compositeur sans le sou que les femmes de son entourage ignorent. Qu’à cela ne tienne, il retrouve leurs sosies en rêve et vit avec elles toutes sortes d’aventures dans de multiples époques. Si une telle expérience vous allèche, réjouissez-vous : en théorie, c’est possible ! Prendre les rênes de son rêve et suivre ses caprices, ou sa curiosité, sa nostalgie, son intuition, c’est faire un « rêve lucide ». Mais courir le guilledou n’est qu’un épiphénomène puisque le bénéfice essentiel ne réside pas là, selon les coutumiers du fait.

Les banales préoccupations du quotidien

Le premier ouvrage sur le sujet paraît en 1867, anonymement. L’auteur est en fait un dénommé Marie Jean Léon d’Hervey de Saint-Denys, personnage obsessionnel en la matière. À 13 ans, ce jeune marquis et futur sinolog[...]

Jean-françois Marmion

http://www.scienceshumaines.com/les-reves-lucides_fr_24082.html

La nouvelle science des rêves


La nouvelle science des rêves

Tout humain rêve, chaque nuit, et ceci depuis la nuit des temps. Mais il a fallu attendre le XXe  siècle pour que se développe un réel intérêt scientifique pour le phénomène. Avec la psychanalyse s’est d’abord imposée l’idée que le rêve constituait une sorte de miroir déformant de désirs inavouables, à forte tonalité sexuelle. Aujourd’hui, au XXIè siècle, nous savons que l’écrasante majorité de nos rêves met en scène des détails anodins qui constituent une sorte de brouillon de nos préoccupations quotidiennes. Pour autant, nos nuits n’ont pas perdu leur mystère et une nouvelle science des rêves, riche de promesses, s’emploie à mieux en explorer les zones d’ombre...
Jean-François Dortier et Jean-François Marmion
http://www.scienceshumaines.com/la-nouvelle-science-des-reves_fr_24064.html

la clef des songes

Rêvons-nous toute la nuit ? De quels événements ? À quelles fins ? Pour le savoir, les scientifiques ont mis en place toutes sortes de méthodes. Leurs découvertes bousculent les idées reçues.
Même si les rêves, souvent perçus comme mystérieux et étranges, exercent une fascination séculaire sur les hommes, ils ont longtemps été boudés par la communauté scientifique qui manquait d’outils pour analyser de manière rigoureuse une expérience aussi subjective. Ce n’est qu’au début des années 1950 que l’analyse scientifique de l’activité onirique a pu enfin voir le jour, grâce aux travaux du français Michel Jouvet et du duo américain formé par William Dement et Nathaniel Kleitman. Ces trois précurseurs ont associé l’enregistrement nocturne des mouvements oculaires et du tonus musculaire, à l’électroencéphalographie (une technique découverte en 1930 qui permet de détecter l’activité électrique des cellules nerveuses à la surface du cerveau) : ils ont ainsi découvert qu’il existait, non pas un, mais deux types de sommeil, le sommeil lent et le sommeil paradoxal. Le sommeil lent se caractérise par un ralenti[...]

Delphine Oudiette et Isabelle Arnulf


http://www.scienceshumaines.com/la-clef-des-songes_fr_24068.html