Être voyant et /ou médium en 2024.

De tous temps, des individus ont été capables de deviner l' avenir, de faire des prophéties, d'avoir la vision d 'un évènement futur, d' une catastrophe ou d'évènements bénéfiques, ceci sous différentes formes.Les personnes qui lisent ces articles et s' intéressent à ces sujets savent déjà à quoi s' en tenir. Dans l' inconscient collectif ces personnes étaient et sont encore une énigme et même une crainte, un peu moins aujourd'hui.

Nous sommes en 2023, la situation sanitaire change la donne , mais la base reste la même, il y a enfin ! une lueur positive après deux ans de galère , les voyants sont toujours utiles. Après 12 ans d'exercice professionnel je peux faire le bilan et me dire que les voyants sont utiles et ont une place dans la société d 'aujourd'hui , comme celle d 'hier,

L'être humain est faible, sensible, comme un enfant, il a un besoin perpétuel d'être rassuré, le curé jouait un rôle important pour l’équilibre des familles, et le médecin lui aussi jouait un rôle capital, que nous reste t' il pour trouver un sens à notre vie quant elle bascule ? le voyant ? qui va enfin nous écouter , nous rassurer sur notre avenir incertain.

De nombreux cabinets travaillent 24h sur 24 ,7 jours sur 7, c 'est parfois pour un consultant la seule solution pour ne pas sombrer, je critique cependant certaines méthodes ruineuses mettant des personnes en difficultés. Les médias s’en mêlent et commencent à avertir les personnes des risques de ces pratiques.

Renseignez vous : un bon voyant a des clients, le bouche à oreille se fait, et c’est cela qui vous renseignera le mieux sur son honnêteté et ses capacités.

Rappelez vous toujours, que si les grandes lignes sont écrites, vous avez votre libre- arbitre, votre avenir dépends aussi de VOUS .

Vous pouvez me consulter, je ferai le maximum pour vous aider

Chris
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vendredi 27 juillet 2012

L'ETAT DE GRACE ....

L'état de grâce,
l'objectif des champions

Dans l’effort, les sportifs vivent parfois des expériences extraordinaires entre le corps et l’esprit. De nombreux champions interviewés dans le documentaire Play l’évoque à demi-mots. Quel est cet état d’hyper-concentration et comment le développer ? Comment être dans « la zone », cet état de grâce que tous les sportifs veulent atteindre ? Enquête et témoignages de grands sportifs.
© AFP Photo
« Quand on regarde bien, je ne cours pas vite, je ne saute pas très haut, je ne suis pas vraiment costaud mais la différence avec les autres joueurs, c’est que je voyais le choses avant les autres. J’en suis convaincu. C’est ce qui faisait ma force, j’étais tout le temps dans le tempo. Je voyais une seconde avant les autres. » - Zinedine Zidane, footballeur.

« Arrive un moment où tout se joue au mental. Le gars à côté est dans le même état que toi. Il ne reste plus que quelques mètres à parcourir et c’est au plus profond de soi qu’il faut aller puiser pour faire la différence. Savoir que tu as cette force en toi est un sentiment extraordinaire. » - Oscar Pistorius, sprinter.



« A un moment donné, vous ne maîtrisez plus rien. Il y a une sorte de lâcher-prise quand c’est dur physiquement. Quand vous arrivez au bout du rouleau, il y a un moment où on ne peut plus prévoir ce qu’il va se passer. » - Justine Hénin, tennis woman.

Extrait du film Play (90’) réalisé par Manuel Herrero diffusé sur Canal + le 20 juin 2012 (Bonne Pioche Production).

En quoi le mental est aussi important que la préparation physique ?
Quel est ce phénomène étrange où le sportif agit soudain dans un état de fluidité, sans conscience de soi, sans penser comme s’il jouait instinctivement, comme s’il était « agi » ? Comment parvenir à parvenir à l’excellence ? L’intuition serait-elle la qualité indispensable pour devenir un champion ?
Les nombreux sportifs qui participent aux Jeux Olympiques ont tous un très haut niveau. Ce qui va faire la différence et les hisser au rang de champions, c’est « leur capacité intrinsèque à se mettre dans un état d’éveil intérieur pour être le plus rapide, le plus vif, le plus intuitif possible afin d’anticiper les actions de l’adversaire ou la trajectoire d’une balle », explique Eric Parein, médecin du sport à Crach dans le Morbihan, coach sportif professionnel et formateur. Pour certains, il y a une part innée, pour les autres, cela peut se travailler. » Les sportifs le savent : pour optimiser leurs performances et rechercher la perfection, la préparation mentale est aussi importante que le physique. A ce titre, l’ancien joueur américain de basket en NBA, Kareem Abdul-Jabbar, déclarait un jour après un match : « la clé du succès, c’est de jouer avec son âme autant qu’avec son corps. »

En effet, les pensées nourrissent les émotions qui, elles-mêmes, déterminent une action. Ainsi, les sportifs s’appliquent à apprivoiser leur mental. « Il est très fréquent que les sportifs fassent appel à des techniques qui sollicitent l’inconscient, principal réservoir d’apprentissages, lieu de ressources et de sagesse. Il existe pour cela différentes techniques. D’abord, des exercices de visualisation mentale : à l’entraînement, le sportif va imaginer la course parfaite, y intégrer d’éventuels situations d’échec et anticiper des réponses au cas où cela lui arrivera dans la réalité matérielle pour adopter des automatismes, et avoir des gestes correcteurs sans passer par des phénomènes de réflexion. L’hypnose ericksonienne fonctionne très bien aussi car elle permet de faire appel à des circuits non mentaux. La respiration, la méditation, la Programmation Euro-Linguistique ou encore la sophrologie vont également être utilisées dans les phases analytiques de recherche de ressources intérieures. Quand par exemple, un sportif répète, en compétition, la même situation d’échec, il va se confronter mentalement à ses erreurs, les verbaliser, les conscientiser, puis imaginer une situation de réussite. Tous ces outils ne conviennent pas à tous les compétiteurs. C’est au coach mental de choisir la technique en fonction de la personnalité de chaque sportif. Il faut tenir compte de sa religion, de sa culture, de ses croyances, de son éducation, de son idée du sport et de la victoire... Certains champions veulent gagner pour eux, d’autres pour leur famille, pour leur pays, pour Dieu... Tout ce qui constitue un individu interfère dans le processus d’entraînement et d’optimisation des performances. »

Une « zone » que tous les sportifs veulent atteindre

Toutes ces techniques mentales de coaching offrent un précieux sésame pour tenter d’accéder au saint Graal : la « Zone », cet état d’éveil intérieur, synonyme de performance maximale, après lequel courent tous les sportifs. Un état de grâce, que l’on peut presque qualifié d’état second, où tout leur réussit. Où, comme l’explique Zinedine Zidane, les joueurs sont capables de se dépasser et d’agir avec un temps d’avance. Un moment d’hyper-intuition où le footballeur semble avoir le ballon collé aux crampons, et anticipe le jeu de l’équipe adverse. Ce bref instant où le joueur de basket réussit tous les shoots qu’il tente, et se sent inébranlable. Ces quelques secondes où le tennisman va pressentir où la trajectoire exacte de la balle, où le nageur va exécuter sa dernière longueur en remontant tous ses concurrents de manière presque surhumaine pour gagner la course. Les anglo-saxons l’appellent le « flow », la communauté scientifique, la ZOFI (Zone Optimale de Fonctionnement Intérieur) ou Zone Optimale Individuelle de Fonctionnement (ZOIF). « On sait que les zones cérébrales qui centralisent les prises de décision sont sous la dépendance de phénomènes physicochimiques qui vont entraîner une cascade d’effets métaboliques, et sécréter des neuro-hormones », explique Eric Parein. « Longtemps, on a cru qu’atteindre la zone relevait du coup de chance. Aujourd’hui, on sait qu’on peut aider les joueurs à se mettre en condition. Pour cela, il est indispensable que l’esprit, le corps et les émotions soient dans un état particulier d’intégrité, d’harmonie et de synergie. »


© AFP Photo

Dans son ouvrage Flow : The Psychology of Optimal Expérience, publié en 1990, le psychologue hongrois Mihaly Csikszentmihalyi, qui s’est intéressé à ce phénomène depuis 1975, explique que ce « flow » est expérimenté lorsque le sujet est totalement absorbé par son activité. Le psychologue parle de « motivation intrinsèque », un état caractérisé par « un sentiment de grande absorption, d’engagement, de concentration, de domination et de talent au cours duquel les préoccupations temporelles sont totalement ignorées, et où l’ego disparaît. Le temps passe vite. Chaque action, chaque mouvement et même chaque pensée découle naturellement et inévitablement de la précédente ; tout votre être est impliqué et vous utilisez vos compétences à l’extrême. » Une harmonie totale entre la pensée et les gestes, entre le corps et l’esprit. Le coureur automobile Ayrton Senna qui a connu la « Zone » déclarait : « J’étais en pôle position. Soudain, j’ai compris que j’avais deux secondes d’avance sur tout le monde. J’ai alors réalisé que je ne conduisais plus la voiture consciemment. Je la conduisais comme instinctivement. J’étais comme dans un tunnel : tout le circuit était un tunnel. Je continuais, encore et encore. J’avais largement dépassé mes propres limites mais j’étais toujours capable d’aller encore plus vite et de prendre encore un peu d’avance. » Pelé, un des meilleurs joueurs de football de l’histoire du ballon rond, quant à lui, dira en commentant ses exploits : « J’ai plusieurs fois ressenti comme un étrange calme, suivi d’une sorte d’euphorie. J’avais l’impression de pouvoir courir une journée entière sans fatigue, de pouvoir dribbler à travers toute l’équipe, à travers tous mes adversaires, comme si je pouvais presque leur passer à travers physiquement. ». Mêmes impressions durant certains sports d'endurance comme le cyclisme, en témoignage Richard Virenque : « Quand le physique faisait mal et que je n'avais plus de force, j'arrivais à me mettre dans un état second pour pouvoir continuer. »

Des préparations spécifiques pour les Jeux Olympiques

Pour rester dans la Zone, les sportifs apprennent, durant leur préparation mentale des techniques d’ancrage qu’ils utilisent sur le terrain, pendant la compétition. « Quand soudain, le joueur a des doutes, qu’il est près de la spirale de l’échec, il peut remobiliser son énergie intérieure avec une image mentale ou un geste physique qui, dès qu’il va le reproduire, va déclencher une cascade neuro-hormonale, précise Eric Parein. En tennis, les joueurs utilisent beaucoup cette technique d’ancrage. Rafael Nadal, par exemple, frotte cinq fois son bras avec sa serviette, Ivan Lendl, lui, s’arrachait les cils. »
Qu’en est-il des sportifs qui participent aux Jeux Olympiques ? Ont-ils tous reçu une préparation mentale pour avoir toutes les chances de monter sur le podium ? « Oui, pour l’immense majorité des athlètes, répond Eric Parein. En particulier, les Anglo-saxons (Américains, Australiens, Canadiens...). En France, certains y ont recours mais c’est plus rare. Ces techniques de visualisation mentale, de concentration ou d’ancrage sont encore méconnues et donc peu utilisées car les entraîneurs estiment déjà posséder les armes nécessaires et suffisantes pour préparer les sportifs. Pourtant, la demande est croissante et de plus en plus de sportifs partent faire une préparation mentale à l’étranger. Je pense que les choses vont évoluer dans le bon sens. »
Sources INREES